L'histoire :
Cette intégrale regroupe un mini-récit d’introduction de 13 planches et 2 albums des Casseurs de bois, publiée en son temps dans le Journal de Spirou et rééditée pour l’occasion par Place du Sablon.
Épisode 1 : Un dimanche de juillet, vers dix heures du matin, Raphael et Max trouvent un pré pour lancer leur biplan miniature dans les airs. Au même moment et non loin de là, Odon de Téchy et son frère François s’apprêtent à faire voler leur prototype. Mais rien ne se passe comme prévu, les deux avions leur échappent et sèment la pagaille dans un champ de course, avant de s’écraser sur le cabriolet de la famille de Téchy. Mais l’essentiel n’est pas là. Les quatre jeunes garçons sympathisent et se disent qu’ils pourraient vivre de concert leur passion pour l’aéromodélisme, en créant un club : « Les casseurs de bois ».
Épisode 2, Catalina Muséum : Les petits avions des casseurs de bois intéressent des personnes louches. Ils aimeraient utiliser leurs coucous pour faire passer une mystérieuse cargaison de l’autre côté de la frontière.
Épisode 3, Aventures sur le Channel : Les Casseurs de bois ont une riche idée : organiser un concours international d’aéromodélisme pour recréer l’exploit de Louis Blériot, premier homme à avoir relié, par la Manche, la France à l’Angleterre, en 1909.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Même s’il compte toujours des férus, l’aéromodélisme a vécu ses heures de gloire à la fin des années 70 et pendant les années 80. Surpassé depuis quelques années par les drones domestiques, cette pratique sert ici de toile de fond aux Casseurs de bois, offrant au passant une plongée dans la nostalgie. Cette série publiée entre 1979 et 1981 a permis de réunir Mittéï, Arthur Piroton et Francis Carin. Pour l’expérimenté Mittéï, connu entre autres pour sa longue collaboration avec Tibet (les décors de la série, c’était lui !), ce fut une véritable bouffée de jeunesse. Pour Arthur Piroton, c’est une parenthèse salvatrice, alors que la série Jess Long l’occupe pleinement, dans la continuité de la série Michel et Thierry (portant aussi sur l’aéromodélisme), qu’il avait initié avec Jadoul. C’est d’ailleurs au cours d’une conversation informelle entre Alain de Kuyssche, rédacteur en chef de Spirou, et Piroton que l’idée de créer Les Casseurs de Bois a germé. Francis Carin complète le tableau. En 1979, c’est encore un jeune auteur, bien loin de la réalisation de sa première série d’envergure, Victor Sackville. Avec Les Casseurs de bois, ce trio nous offre une récréation avec un scénario structuré, plein de bons sentiments et un dessin alerte où les engins roulants et volants sont exécutés avec brio. Pour le reste, n’y allons pas par quatre chemins, Les Casseurs de bois sont avant tout destinés aux fans d’aéromodélisme, aux nostalgiques des récits oubliés du Journal de Spirou et aux curieux en tout genre du 9ème Art. Bon vol en leur compagnie !