L'histoire :
Manchester, un soir de juin 1889. Au théâtre l’Arlequin, doit se jouer la pièce Le monstre au nez rouge de Brickney. La troupe effectue une ultime répétition, tandis que Sydney Bruce et ses amis s’occupent des derniers éléments du décor. Alors qu’Edwin, le jeune auteur de la pièce prend l’air, une bande de brigands cagoulés tente de l’enlever. Bien que les malfrats s’enfuient en calèche, Sydney, aidé d’Amin, arrive à libérer de justesse le jeune homme. Dans leur fuite, les malfrats ont abandonné une petite sacoche en cuir avec un étrange symbole. Le jeune auteur étant menacé, Sydney Bruce et son ami Amin décident de le surveiller de près durant leur déplacement à Londres. En le suivant, le jeune détective va découvrir qu’Edwin n’est pas tout à fait celui qu’il fait croire. Avec ses manières distinguées, il est bien différents des enfants de la troupe « le Djinn’s ».
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Trente ans après la sortie de ses dernières aventures La révélation de Clack-Mannan (rééditées en version noir et blanc aux éditions du Long Bec en 2015), Sydney Bruce fait son grand retour avec une nouvelle enquête. Dans une Angleterre victorienne, le jeune inspecteur va rapidement élucider une affaire de faux enlèvement. De fils en aiguilles, Sydney Bruce va être amené à enquêter sur une disparition inquiétante, le tout sur fond de vol de reliques égyptiennes. L’intrigue de cette aventure est très classique, et au final peu surprenante, avec un dénouement convenu. Le scénario est souvent construit de grosses ficelles et manque de subtilités, de fluidité et de modernité dans sa narration. Au dessin, Didier Carin (qui a également dessiné Victor Sackville, un détective anglais qui doit certainement avoir un lien de parenté avec Sydney Bruce) adopte un style réaliste avec un dessin qui restitue avec justesse une ambiance so british du XIX° siècle. Le dessinateur n’est pas avare de détails pour les décors et les tenues des personnages.