L'histoire :
Rome, le Palantin, 211 après Jésus-Christ. Septime Sévère laisse son trône à ses deux fils qui partageront le pouvoir. Mais Caracalla ne l'entend pas de cette oreille et tue avec un glaive son frère Publius Septimus Geta sous les yeux de leur mère. Désormais seul souverain, il ordonne contre lui la damnatio memoriae, pour que son nom disparaisse à jamais et que son image soit martelée. Il prétend bien que cela ne soit pas vrai, que celui-ci avait fomenté contre lui et l'Empire. Sous peine des pires supplices, plus rien ne doit évoquer son existence. Sous Caracalla, le sang est de nouveau dans les appartements impériaux. Le pouvoir est retombé entre les mains d'un tyran qui règne par la terreur. Et si l'on en croit Dion Cassius, consul et historien romain, ce dernier s'est livré à une série de plus de vingt mille assassinats... éliminant systématiquement les amis, les relations et les partisans de Geta. Caracalla sera assassiné à son tour en avril 217... Ce drôle de nom a le don de faire rire Blaise et Agathe, deux étudiants qui assistent au cours magistral de leur prof, Monsieur Duroure. Une fois le cours terminé, les deux étudiants accompagnés d'Antoine et de Julia se font la malle en frottant sur la pièce d'Auguste... les voici transportés en l'AN 212, via Appia, à Rome !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir été sur les traces d'Octave Auguste et de Fossae Marianae, Ad Roman embarque notre bande d'adolescents à la découverte de Caracalla. Derrière un nom à la consonance sympathique, se cache un être qui l'est beaucoup moins. Même si c'est à lui que l'on doit les fameux thermes de Caracalla, il est connu pour avoir une image tenace d'un despote et d'un chef cruel. Pour s'en rendre compte, notre équipée de lycéens se rend sur place grâce à leur pierre magique. Force est de constater que ce fameux Caracalla est à la hauteur de sa funeste réputation ! Alors que l'empereur reçoit une mauvaise nouvelle de la part de Blaise, messager de circonstances, il est balancé avec Agathe dans un précipice. Les deux acolytes échappent à une mort certaine grâce à leur pièce d'Auguste. C'est dire la cruauté de Caracalla ! Les auteurs s'attèlent à recréer avec précision l'atmosphère de l'Antiquité romaine, offrant ainsi aux lecteurs une plongée authentique dans l'histoire. Le scénario est ici plutôt bien documenté et apporte un éclairage juste sur l'histoire, avec des traits d'humour à la pertinence aléatoire et des textes qui manquent de relief. Le dessin est un peu figé et manque parfois de souffle. Suite au prochain épisode.
