L'histoire :
Si un simple mot pouvait être à l’origine de la création de l’univers, quel serait-il ? Dans de nombreuses cultures, on raconte que le monde a été créé ex nihilo (en partant de rien). Tout a commencé par l’énergie pure. Une énergie si puissante qu’elle pouvait exister à l’état naturel. Qu’elle était répartie en milliards de particules et que chacune d’entre elles était un dieu tout puissant. Les dieux tout-puissants ont tour à tour utilisé leur énergie pour que les mots deviennent réalité : « gravité », « vie »… A chaque fois qu’un mot était prononcé par un dieu, ce dernier décédait. Il subsiste toujours quelques êtres entièrement constitués de cette énergie pure. Quand une majorité des dieux disparurent et qu’il ne resta plus que 3 d’entre eux, ils fusionnèrent leurs énergies pour donner vie à une déesse qui était seule capable de prononcer le mot nécessaire pour mettre la touche finale à la création de l’Univers. Les dieux lui donnèrent un frère pour l’aider dans sa mission…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cet ouvrage nous vient des Etats-Unis et il est issu d’une plateforme Internet leader sur le marché du webcomics. Sous les apparences d’une fille normale, Lilith est en fait une déesse qui détient un pouvoir extraordinaire, mais qu’elle ne sait pas utiliser : en prononçant un mot, elle peut modifier la face de l’univers. Avec son frère (dont on ne voit jamais le regard), ils changent de lieu tous les 3 mois pour tenter de comprendre ce qui les singularise, jusqu’au jour où ils arrivent dans une forêt et font la rencontre d’un groupe. Ces derniers les sollicitent afin de comprendre la raison pour laquelle l’énergie pure est devenue un danger pour les humains. Malgré les 70 pages de ce premier volume, la mise en place de cette histoire fantastique est assez longue. C’est uniquement dans les dernières pages que pointent les prémices d’une intrigue. Même le personnage principal de Lilith manque encore de mystère pour susciter une réelle curiosité. Espérons que l’histoire s’installe davantage dans le prochain volume. Au graphisme, la russe Nina Vakueva adopte certains codes du manga, mais également du comics, ce qui est plutôt plaisant au premier abord. La mise en couleur informatisée donne un caractère assez moderne qui séduira les jeunes générations.