L'histoire :
Paris, juin 1893. Le prince des voleurs a encore frappé, en mettant la main sur la célèbre collection Lafitte. Le préfet Andrieux est dans une colère noire. La police est sur les dents. Le commissaire divisionnaire Bellemain est dans l’embarras. Pendant ce temps, l’Olympiade de la Croix des Whals continue. L’épreuve de kayak permet à Arsène de sauver des rapides Arès del Sarto d’une mort certaine. Mais cet acte de bravoure donne, malgré lui, une longueur d’avance à l’équipe de Bérenger. Les épreuves de javelot et de saut en hauteur permettent à l’équipe d’Arsène de réduire l’écart. Vient alors la dernière épreuve, celle d’un combat mêlant boxe française, anglaise et chinoise. Au cours du match, Arsène encaisse les coups de Bérenger et gagne sur le fil avec sa botte secrète, un high-kick. Dans le train qui se rend à Paris, Arsène fête sa victoire avec les Del Sarto : Arès, Athéna et leur père. Arsène promet de se rendre le lundi suivant à l’hôtel Meurice où descend toute la famille del Sarto. Entre-temps, Arsène rentre au château de Lillebonne où est séquestré son père, le comte Perceval de la Marche…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il faut mourir ! marque la fin de cette trilogie bien construite autour des origines d’Arsène Lupin. Benoît Abtey et Pierre Deschodt jouent avec le mythe Lupin sans fausse note. Les évènements s’enchaînent sans discontinuer. Il parfait sa formation de gentleman-cambrioleur en remportant les épreuves qui se dressent face à lui. Des épreuves sportives, dans un premier temps, des épreuves de la vie dans un second. L’amour lui tend les bras, puis le fuit. La gloire est à portée de main, mais s’envole. Le supplice de Tantale, en quelque sorte. Le Comte de Monte Cristo en ligne de mire. Arsène devient Lupin, animé d’un désir de vengeance comme si la société l’avait poussé à devenir le plus célèbre des voleurs. Le trait de Christophe Gaultier s’est affiné album après album, au point de devenir plus lisible dans les scènes d’action. Tout en gardant son dessin particulier, avec ses hachures caractéristiques, renforcé par les couleurs élégantes de Marie Galopin. Cette trilogie mérite qu’on s’y attarde. Si vous l’avez manquée, ne la loupez pas au vol…