L'histoire :
La quatrième saison de Soledad est de sortie avec la réponse aux questions existentielles de son auteur et a fortiori de ses lectrices (ou lecteurs d'ailleurs) :
- Mes vacances à l'étranger. Destination Japon : dans l'avion, tout le monde parle japonais et on se sent bien seul. Là-bas, on a l'impression d'être Bill Murray dans le film de Sofia Coppola Lost in translation. Alors on se dope aux antioxydants contenus dans la boisson nationale, le thé vert, bien avant le saké !
- Mes vacances à l'étranger. Destination, le Pôle Nord : d'abord, la température est impensable : -42°C. alors quand il s'agit de faire sa valise, on met les bouchées double avec 8 doudounes. D'ailleurs pour se mettre dans l'ambiance, rien ne vaut la dégustation d'un bon esquimau. Sur place, le guide, s'appelle øto. En arrivant, il me donne un fusil et un piolet, sait-on jamais !
- Mes vacances à l'étranger. Destination Kenya : primo, le kaki est de mise pour faire un safari. Le plus frappant, c'est que les grasses mat' n'existent pas avec des levers forcés à... 4h30 !
- Elles sont comment vos amies riches ? Impossible de les joindre avant midi, elle ne font pas de sport intense (yoga et pilates au programme)
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme chaque année, Soledad revient à la rentrée avec une nouvelle compilation de ses pérégrinations pré-publiées dans le magazine Elle. Pèle-mêle, les tranches de vies pleines de légèreté et d’autodérision se succèdent les unes aux autres au fil d'une bonne cinquantaine de planches pleines d'humour. Avec son œil lucide et malicieux à souhait, Soledad décortique nos travers du quotidien et nos petites lâchetés dans nos couples et nos vies de famille. Rien de bien nouveau, mais suffisant pour passer un moment de lecture sympathique. Son quick drawing agrémenté de couleurs simples se rapproche du fameux crobar rapido exécuté par les directeurs artistiques qui dessinent leurs intentions graphiques. Quoi de plus normal pour cette femme qui a démarré justement dans une agence de publicité, juste après avoir fait ses armes dans l’École supérieure d'arts graphiques Penninghen pour ne pas la citer. N'hésitez pas à lire une page par jour (c'est un brin répétitif quand même dans une version album broché) pour vous remonter le moral, si celui-ci est en berne.