L'histoire :
Malgré toutes les tentatives du chambellan Hagen von Gudden, l’espion à la solde de la Prusse du terrifiant Bismarck, Séraphin, son père le professeur Dulac, le Roi Ludwig, Hans et Sophie, ont réussi à s’envoler à bord de leur éthernef pour un vol d’essai qui pourrait bien jouer un rôle majeur dans l’avenir de la Bavière. À l’abri dans le ciel, l’équipage doit maintenant vérifier que l’appareil est intact et en parfait état de marche pour atteindre 13000 mètres d’altitude, rester une heure au cœur de l’éther et revenir. Parmi l’équipe, le Roi Ludwig ambitionne néanmoins de tenter directement un vol interplanétaire et réussit à convaincre Séraphin, qui espère encore retrouver sa mère vivante aux confins de l’espace, de le suivre dans sa démarche. Puis, lorsque l’engin volant approche enfin du mur de l’éther, le père de Séraphin lui propose de mettre les moteurs en marche à la puissance minimale. Mais l’éthernef s’emballe directement et devient inârretable, car une personne mal intentionnée a enlevé le variateur électro-éthérique ! Sans doute une nouvelle bassesse du chambellan, que le professeur Dulac doit arrêter au plus vite avant que la réaction en chaîne ne s’enclenche. Mais ce dernier n’a pas le temps d’attraper le levier nécessaire, que l’éthernef disparaît du ciel connu, au grand dam de la cousine de Ludwig, l’Altesse d’Autriche, qui observait tout au télescope…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec son Château des étoiles Alex Alice propose une série magistrale et tout public. Dans cette seconde partie, les attachants protagonistes sont désormais en plein espace intersidéral et sur la lune. Incroyablement rythmée, cette suite réussit à émerveiller à la fois enfants et adultes, grâce à un voyage où tout semble possible, mais où le danger est également partout. De l’action, des rebondissements et des décors sublimes, au cœur d’un voyage spatial complexe, mais expliqués de manière simple par l’auteur. En effet, l’aventure est à portée de tous, grâce à des dialogues où les héros nous font comprendre les choses de manière courtes et concises, afin d’éviter toute redondance. Qui plus est, Alice insuffle également de réels enjeux à son intrigue et porte le tout avec des graphismes de toute beauté. L’univers est onirique à souhait et là aussi, le dessinateur propose des graphismes plaisants et colorés, dignes des meilleurs albums intergénérationnels. La série s’adresse plus que jamais à tous et il serait réducteur de la conseiller à un public en particulier. Enfin, bonne nouvelle, cette excellente série ne s’arrête pas là : un second cycle intitulé Les chevaliers de Mars est d’ores et déjà annoncé ! On en salive par avance…
