L'histoire :
- Chapitre un, L’île des spectres volants : Le père de Séraphin vient de se rendre à Londres où les chimistes, physiciens et savants de tous les pays ont été conviés dans le plus grand secret. Le but est de signer une internationale de l’éther afin que les sages et les savants puissent l’imposer aux puissances du monde comme un sanctuaire pour la découverte et la science…
- Chapitre deux, Mars prussien : Séraphin et Sophie se rendent le plus vite possible au manoir à bord du vélocéther. Hélas, les prussiens sont déjà dans la place et fouillent le bâtiment. Les prussiens cherchent les cristaux d’éthérites et veulent s’emparer de l’Éthernef. Sophie parvient à prendre les cristaux et tentent de récupérer le déclencheur qui se trouve dans l’atelier…
- Chapitre trois : Le fantôme de l’Éther : Les prussiens se trouvent sur Mars, où une tempête fait rage. Un survivant du détachement envoyé en expédition revient à bord. Il est très affaibli mais explique que les autres se sont perdus dans le canal. Le capitaine fait aussitôt préparer une nouvelle expédition pour retrouver le professeur et les autres membres de l’équipage…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier cycle du Château des étoiles se terminait avec le retour sur Terre du professeur, Séraphin, Sophie et leurs amis, après qu'ils ont fait une découverte majeure sur la lune. L’aventure se poursuit aujourd'hui avec un nouveau cycle plus rouge. Alex Alice amplifie son récit « vernien » et emmène cette fois ses personnages sur la planète Mars. Il s’agit vraiment d’un pur récit d’aventures avec de nombreux rebondissements teintés de mystères et de surprises. Les puissants s’affrontent pour la conquête de l’Éther et de Mars et le récit prend des tournures wagnériennes. Les machines utilisées pour voyager dans l’air et l’éther prennent des allures d’animaux fantastiques. Alice utilise moult références classiques pour imaginer son récit dans lequel on retrouve les codes habituels d’une aventure bien construite et chapitrée, ainsi qu'un mystère à découvrir. Son récit se partage en trois chapitres et se termine comme pour les précédents albums sur une ouverture surprenante vers la suite de l’histoire. Le dessin à l'aquarelle reste impeccable, les teintes choisies demeurant très classiques. Les planches dégagent une légèreté à la lecture et l’on en prend plein les mirettes tant les mises en scènes sont spectaculaires et réussies. Afin d'aider à l'insoutenable attente pour la suite, qui devrait percer les mystères recelés par la planète rouge, n'hésitez pas à vous procurer les Gazettes que l'auteur publie régulièrement chez Rue de Sèvres.
