L'histoire :
Chapitre IV « Un français sur Mars »: Les prussiens poursuivent leurs préparatifs de conquête de la planète rouge, à l’aide des connaissances du professeur Dulac. Pendant ce temps, à bord de l’éthernef, Séraphin, Sophie et les autres entrent dans l’atmosphère martienne. Ils aperçoivent au sol le vaisseau prussien. Séraphin fait tout son possible pour poser l’appareil au plus près. Une fois atterri, il enfile sa combinaison afin de tester l’atmosphère de mars…
Chapitre V « La princesse évanouie »: La nouvelle expédition des prussiens va pouvoir commencer. Leur flotte d’éthernef n’attend plus que l’ordre de décollage pour partir à la conquête de la planète rouge. Le professeur Dulac demande aux prussiens de participer à l’expédition, car il souhaite retrouver son fils Séraphin au plus vite. Pendant ce temps, sur Mars, Séraphin se réveille seul, abandonné sur cette planète rouge. Il aperçoit alors, en bas d’un ravin, une jeune fille inconsciente qui perd son sang. Il décide de lui porter secours au plus vite…
Chapitre VI « Les fils de l’étoile bleue »: Séraphin fait la connaissance du professeur Haeckel de l’expédition Schneidig. Ensemble, ils font la visite du camp des martiaux du désert. Le professeur explique que ce sont des aptères. Ceux-là sont donc nés sans ailes, c’est pour cela qu’ils sont rejetés par les autres martiaux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette seconde partie du second cycle du Château des étoiles se décompose en trois chapitres. Chacun contribue à conduire les acteurs de l'épopée céleste sur la planète rouge, dont l’exploration s’avérera riche en rebondissements. Cette fois, Alex Alice introduit pour de bon le fantastique pur dans son récit vernien, avec la découverte des habitants de Mars. Evidemment, on n'en dira pas plus sur l’intrigue, qui se met en place tout au long des trois chapitres. Mais c’est un tournant majeur au sein de l'aventure bien construite, ponctuée de découvertes et surprises en tous genres. Alex Alice propose une ballade martienne originale, via laquelle il donne, entre autre, sa version des fameux canaux martiens aperçus sur les premières observations lointaines de la surface martienne. Il imagine aussi toute une flore et une faune, qu’il développe au travers d’un graphisme dynamique et efficace. Il utilise depuis le début la peinture directe, qui accorde aux planches une qualité de finition maîtrisée. Il use aussi de nombreux clins d’œil pour célébrer Mars, notamment celui de la couleur verte se mêlant au rouge du sol ; mais aussi d’étranges méduses volantes rappelant les tripodes de La guerre des mondes. Encore une fois, son récit nous emporte tout au long de cet album ciselé de main de maître. Un cycle se termine, mais une suite se profile déjà à l'horizon, certainement, elle aussi, pleine de surprises et de rebondissements...