L'histoire :
Au pays des lapins, Loulou et son copain Tom font la sieste dans une barque. Un corbeau se pose sur une branche et entame un chant hypnotique qui attire Loulou, tel un somnambule, jusqu’à la roulotte d’une voyante. Cornelia – qui a le pouvoir de se transformer en corbeau – invite Loulou à l’intérieur pour lui dire la bonne aventure. Elle lui révèle qu’il est le fils d’une reine déchue qui s’appelle Olympe de Wolfenberg et que son destin le pousse à bientôt le rencontrer. Ni une ni deux, Loulou et Tom grimpent dans l’auto rouge de l’oncle Vatanen et filent vers la principauté des Carapates. Ils ignorent que leur approche est suivie de loin à la longue-vue par le prince en personne. Dans l’auberge où ils trouvent le gîte, Loulou et Tom apprennent qu’ils débarquent là à la veille du festival de Carne, la grande chasse royale. Le lendemain, ils passent chez le tailleur pour avoir un costume adapté à l’événement. En cachette, le tailleur hérisson envoie un e-cureuil porter un message à une mystérieuse personne habitant une serre dans les bois…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cet album jeunesse édité par Rue de Sèvre, le département BD de l’Ecole des loisirs, est l’adaptation du film d’animation éponyme qui sort sur les écrans en décembre 2013. Imaginé par Grégoire Solotareff et réalisé par Eric Omond, ce dessin animé relate la quête initiatique et familiale d’un petit héros loup très attachant. Sans s’embarrasser des pourquois, Loulou part ici chercher sa mère, qui est reine privée de son trône et se retrouve piégé dans un complot ourdi par l’imposteur. Sans doute sur grand écran, cela est-il très rafraichissant et mignon… en attendant, l’adaptation BD se montre très linéaire et évasive. Il semble que le travail séquentiel n’ait pas été réellement « repensé » pour le 9ème art et qu’il se contente la plupart du temps de recomposer au mieux des « captures d’écran ». Faute d’un rythme idoine, d’un recalibrage de la lumière et des couleurs, d’un rééquilibrage nouveau des cadrages, l’histoire pâtit souvent d’un manque de clarté flagrant. Que cela ne vous empêche pas d’aller voir le film (nous ne l’avons pas vu…) : cette histoire a sans doute tout à y gagner !
