L'histoire :
À la Vill’Hervé, le printemps pointe le bout de son nez. Et avec lui, les allergies d’Enid, l’absence de Basile, le fiancé de Charlie, qui passe une douzaine de jours chez son frère viticulteur, Charlie et ses robes au-dessus des genoux. Pour les vacances de printemps, les sœurs Verdelaine accueillent leurs petits cousins Harry et Désirée, qui ont quitté Paris pour venir respirer le grand air. Alors que tout le monde joue au cerf-volant sur la plage, Geneviève et Charlie évoquent les difficultés financières de la famille. Depuis que leurs parents sont morts, ils vivent ce qu’ils leur ont laissé. Deux ans après, ça s’épuise et ce n’est pas l’argent que gagne Geneviève au labo, ni le chèque mensuel de tante Lucrèce, qui suffisent pour faire vivre tout le monde. Charlie propose de louer la chambre de leurs parents, la salle d’eau et le salon attenants. L’idée a du mal à passer au début, mais tout le monde se range derrière et s’affaire pour débarrasser la chambre. Plusieurs personnes viennent visiter la chambre et c’est finalement Tancrède, un jeune chimiste, qui pose ses valises. Et Charlie n’est pas insensible au charme du jeune garçon. Mais que va devenir Basile dans cette affaire ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Parmi les sœurs Verdelaine, il y a Bettina, 14 ans, ses longs cheveux roux et son fichu caractère. Elle pense que si elle n’avait pas eu de sœurs, elle ne s’en porterait pas plus mal. Elle aurait préféré avoir des frères ou une jumelle. Deux plus elle-même, cela aurait été pas mal, non ? Raymond l’aime bien, mais le cœur de Bettina bat pour Merlin. Elle a même pris un billet de train pour le voir. Mais est-ce réciproque ? Là est toute la question. Au-delà des turpitudes amoureuses de Bettina, ce troisième tome évoque Hortense qui échange avec Muguette, toujours hospitalisée, en attente d’un don de moelle osseuse en vue d’une greffe. Charlie aussi est au programme avec son coup de foudre pour Tancrède, le nouveau locataire de la maison. Cati Baur poursuit Quatre sœurs (Les Quatre filles du Docteur March ne sont pas loin !) et ses personnages hauts en couleurs avec espièglerie. Les évènements s’enchaînent dans une empathie totale, même si les amours contrariées, les mauvaises et les bonnes nouvelles, sont présentes. Son dessin délicat, comme ses couleurs douces, sont fidèles au rendez-vous. On rit, on pleure… on vit, dans une tendresse débordante.