L'histoire :
Le désert, si calme d'habitude, s'est soudainement rempli suite à la venue de Billy Joe, qui souhaite organiser un run de folie sur les terres d'O'Neil et de sa station Lisa Dora. Les concurrents arrivent les uns après les autres, avec leurs bolides de dingue. Les médias se sont emparés de l'événement, les autorités dépassées n'ont pu contenir le flux de centaines de curieux venus assister au run du siècle. Les flics qui traquent un des concurrents, coupable de meurtres, sont également de la partie. La couse va démarrer. Parmi les quarante enragés alignés au départ, on retrouve : Billy Joe, le chef du gang des Red Noses ; Nikky ‘The Head' le miraculé ; Calamity, l'extravagante star du rock ; les mystérieux frères Jarret ; William Boney dit « le Kid » ; la sulfureuse Sue, du gang des Black Panties ; et enfin, au volant de la mythique Black Widow, la jeune Cristal... Tous sont prêts à en découdre et à remporter la Winchester de Billy Joe mais aussi la propriété du vieil O'Neil qu'il a parié lors d'une partie de poker... Tout le monde est là, les yeux rivés sur les drapeaux. Les moteurs chauffent, la tension monte... Que le spectacle commence !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans Streamliner All in day, on passe aux choses sérieuses, après un premier tome d'exposition qui plantait le décor et les personnages. Les concurrents ont tous une bonne raison de remporter cette course tant attendue. Saluons au passage, le formidable travail de Fane qui, loin de l'humour ravageur de Joe Bar Team, propose un récit qui joue la carte de la dramaturgie. Il livre un final en apothéose avec des séquences époustouflantes. On se passionne à suivre cette course effrénée notamment grâce à des dialogues pertinents et à une mise en images toute en mouvements. On a l'impression d'être au cœur de l'action, grâce à une excellente cinématographie des plans. Un grand big up aussi, pour les différentes interludes graphiques pleine planche, faisant la part belle à des pubs fantasmées ou à des personnages. Pour couronner le tout, Olivier Vatine, l'un des instigateurs de ce diptyque propose une postface de 22 pages de bonus : retour sur les faits, les concurrents, témoignages et scènes coupées (commentées par Fane).