E Pluribus Unum

L'histoire :

Dans le Kansas, en 2084. Le monde est obscurci par les nuages, on ne voit plus le soleil depuis des années. Cette situation chaotique a été provoquée par les Hommes. Aurait-elle pu être évitée ? La crise climatique a poussé les citoyens à se réfugier dans des conglomérats urbains, qui résistent encore à tout cela, en étant autonomes sur le plan énergétique et en limitant les naissances pour répondre aux besoins alimentaires de tous. Mais au-delà de cet environnement, c'est le no man's land, à la merci des tempêtes et des autres aléas climatiques. C'est là qu'évolue Jade, une jeune femme à la chevelure rose. Elle a réussi à voler une tablette contenant de précieuses informations : les potentiels endroits encore épargnés par les bouleversements climatiques. Sur sa route, elle va rencontrer des gangs qui ne veulent pas la laisser mener cette mission à bien, et elle fera la connaissance d'une chasseuse de têtes, qui ne lui est pas inconnue, et qui pourrait bien l'aider dans sa quête...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Dans ce one-shot, nous retrouvons au scénario Paolo Margiotta (qui avait signé ) et au dessin Andreina Casarano. La maison d'édition italienne met une nouvelle fois à l'honneur ses auteurs nationaux. Cette fois, nous sommes plongés dans un monde futuriste et apocalyptique, dans lequel tente de survivre Jade, qui essaie d'atteindre les objectifs qu'elle se fixe. Mais son chemin va être parsemé de rencontres, la plupart du temps pas très sympathiques, et de tempêtes de poussière. Graphiquement, l'œuvre est plutôt inégale. Certaines cases sont réussies, mais d'autres sont trop simplifiées, favorisant les gros plans sur les personnages, sans background. Ce qui est dommage, car l'immersion futuriste est moins réussie. Scénaristiquement, l'idée d'origine est intéressante, mais assez mal développée. La vulgarité dans les propos est de mise, la violence omniprésente, sans que cela n'apporte réellement quelque chose à l'histoire. Le propos des auteurs de sensibiliser aux problèmes environnementaux est tout de même gagné. Ils nous laissent envisager un futur malmené et peu encourageant, provoqué par l'ingérence de l'Homme.