L'histoire :
Alors qu’il se trouve chez lui à roucouler avec sa copine, Jack Martini, voit la police lui faire une petite visite amicale. L’inspecteur débarque, le cigare aux lèvres, dans sa demeure. Sans ménagement, il lui demande de se dépêcher car une affaire urgente vient de tomber. Il a besoin illico presto de ses compétences particulières, celle de pouvoir changer de personnalité sur demande. En quelques mots, l’inspecteur Tagliaferri lui explique la situation. Un groupe terroriste d’extrême gauche : le KLV, vient de pirater les systèmes de sécurité de la banque centrale. Leur but est de pouvoir relâcher les billets de banque de tous les distributeurs de la ville le moment venu. Il a donc besoin des compétences de Jack au travers du personnage de Polybius, le hacker, afin de couper court au piratage du KLV. Jack accepte, à condition de pouvoir porter un insigne de détective à la fin de l’enquête. L’inspecteur acquiesce et les voilà partis pour la banque centrale. Une fois sur place, Polybius met le paquet pour lancer un programme de récupération des données. Au même moment, l’inspecteur apprend de son adjoint que le repère des terroristes est identifié. Maintenant, ça va pouvoir chauffer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le collectif d’auteurs italiens composé de Caterina Migale, Fabio Verda, Thierry Niccolo Gangi, Prenzy et Riccardo Mastrocola, présente les aventures rocambolesques d’un personnage surprenant, Giacomo alias Jack Martini. Ce jeune rital, beau gosse, possède une particularité incroyable : celle de pouvoir prendre 39 personnalités différentes. Courtisé par la police pour ce don exceptionnel, Jack participe alors aux enquêtes de l’inspecteur Tagliaferri, qui use et abuse de ses compétences exceptionnelles. Pour commencer, il est sollicité pour une enquête de piratage du système de sécurité de la banque centrale par un groupe terroriste, le KLV (Kastah La Victoria, tout un programme !) Les auteurs narrent cette aventure sur le ton de l’humour, omniprésent, que cela soit dans le ton ou dans les actes des protagonistes, qui se retrouvent dans des situations rigolotes. Ça gigote, ça se bouscule et ça tournicote dans de nombreuses cases, accordant ainsi un rythme dynamique, bien italien, à cette enquête policière atypique. Le changement inopiné de personnalités de Jack l’amène parfois à faire des choses ridicules, le faisant parfois passer pour le bouffon de service. L’inspecteur dur à cuire, quand à lui, affronte des terroristes communistes russes masqués, tous déjantés, qui contribuent au comique de situation. Cette aventure policière détonne et ouvre un large champ de possibles quant à l’utilisation des différentes personnalités de Jack pour réussir ses enquêtes. Difficile, effectivement, d'aborder 39 personnalités d'un coup, en seulement 60 pages...
