L'histoire :
A l'université de Miskatonic, dans le Massachusetts, Amélie Dupin tente de faire retrouver ses esprits au capitaine Némo. Accompagnés du professeur Aronnax et du professeur Wendell, ils cherchent ensemble à percer le secret du Tengaî-koh. Il s'agit, en fait, d'une clé permettant d'ouvrir un sanctuaire dans la cité engloutie de R'lyeh. Or le seul moyen d'atteindre ce sanctuaire est d'utiliser le sous-marin du capitaine. En outre, Némo est menacé à moyen terme de se transformer en un hybride aquatique ! Le seul moyen d'empêcher cela est de rapporter la clé des ténèbres et d'effectuer un rituel capable de neutraliser le dieu malfaisant. Le professeur Wendell explique alors à ses compagnons la façon dont tout a commencé et comment de simples mineurs ont découvert le Tengaî-koh. Le révérend James Henry Wilcox récupéra la clé afin de l'acheminer à l'aide d'un cuirassier jusqu'au port. Cependant, l'intervention de Wendell pour intercepter la clé fût un échec et il se retrouva le visage mutilé, ainsi qu'une jambe en moins...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin d'un diptyque inspiré de l'œuvre de Jules Verne. Les héros comme le professeur Aronnax et le capitaine Némo (tous deux au générique du roman 20 000 lieues sous les mers) reprennent en effet du service pour participer à une mission périlleuse. Ils se mettent en quête d'une mystérieuse cité sous-marine qui retiendrait prisonnier un dieu ancien malfaisant au doux nom de Cthulhu (une thématique obsessionnelle chez Richard D. Nolane, à en croire ses Harry Dickson). Or la seule façon de le neutraliser et d'utiliser une clé ainsi qu'un rituel particulier que seul le professeur Wendell connait. Nolane reprend donc l'idée du sous-marin Nautilus de Némo pour permettre aux héros d'atteindre cette fameuse citée perdue sous l'océan. Un mélange de mystères, d'aventure et de fantastique compose donc cette histoire parsemée d'embûches et de rebondissements. Le dessin de Patrick A. Dumas retranscrit parfaitement l'atmosphère du XIXème siècle, ajoutant la touche de fantastique nécessaire au bon fonctionnement de l'histoire. Une conclusion qui ne déçoit pas, dans la ligné du précédent opus...