L'histoire :
Bräncvastel, route de Braskhov en Transylvanie. La scierie des Popescu est en proie aux flammes d’un incendie ravageur que rien ne semble pouvoir arrêter, malgré l’arrivée des pompiers et tant le stock de bois de coupe est abondant au sein des bâtiments. Désemparé, Andrei Popoescu, le dirigeant de la scierie, se jure d’abattre le mystérieux rapace qui semble annoncer le malheur partout où il jette son dévolu. De son côté, le journaliste d’investigation Angel Cimmaron, secondé par l’inspecteur de police Florian Lupu, mène une enquête approfondie sur tous les étranges évènements qui touchent la famille Popescu. A priori, les habitants soupçonneraient un ermite qui vit reclus au fond de la vallée, dans une cabane de bûcheron, d’être mêlé à toutes ces histoires. Angel et Florian décident donc de lui rendre visite. Mais arrivés sur les lieux, les deux enquêteurs retrouvent l’ermite dans un sale état. En effet, les frères Popescu les ont devancés et ont roué de coups le vieil homme pour qu’il passe aux aveux concernant son implication dans les récents évènements relatifs à la famille Popescu. Angel et Florian réorientent alors leur enquête vers le château de Bräncvastel pour en rechercher son propriétaire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir réussi à mettre en place une intrigue particulièrement intéressante au travers d’un premier tome plutôt bien ficelé, on attendait du scénariste Christophe Bec qu’il transforme l’essai avec ce second volume en guise d’épilogue. Et c’est chose faite ! Ainsi, dès les premières pages d’Angel T2 Le Sanctuaire des Hérétiques, on se retrouve là où on s’était arrêté, au cœur de l’enquête d’Angel et de Florian. Et cette fois-ci, les choses bougent pas mal, puisque l’action est au rendez-vous et que les deux investigateurs avancent pour déterrer les secrets du passé du château de Bräncvastel. Oscillant entre le thriller, le policier et le fantastique, la narration tient bien la route et capte sans peine l’attention du lecteur, jusqu’au dénouement final. De son côté, l’artiste Claudio Montalbano fait bien le job avec des dessins plutôt bien détaillés, ce qui rajoute un effet réaliste plutôt réussi. En définitive, ce second opus clôt avec aisance l’intrigue savamment amenée du premier tome et se place comme l’une des œuvres à lire pour ce début de rentrée.