L'histoire :
Coupable d’avoir laissé filer la fille criminelle de feu l’artiste Sylvak (voir tome précédent), Jim se retrouve incarcérer à la centrale de York City. Son matricule est le 3491 et, ce matin, il a de la visite. Beltran et Marnie sont venus lui remonter le moral et l’assurer de leurs efforts à la faire sortir. La nouvelle de son incarcération n’a en tout cas pas péjoré la réputation de l’agence du Midi-Minuit : les clients affluent toujours si nombreux (…). Un autre visiteur est aussi là pour Jim. Le commandeur des services spéciaux de Sa Majesté n’est pas venu, lui, pour le soutenir. Son comportement criminel est injustifiable : il n’a que ce qu’il mérite ! (…) De retour en cellule, le 3491 repositionne au dessus de son lit le miroir qui lui est si précieux – dans l’intérêt de Jenna, bien sûr. Il échange ensuite avec son codétenu. Jim réfléchit déjà à sa sortie : on lui parle de réinsertion ; il pense à l’évasion, en compagnie d’un des parrains du crime de la ville venant très justement d’être transféré ici, le dénommé Blackwalk…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 6ème album des aventures du Midi-Minuit s’inscrit dans la droite ligne du précédent, enlevé et rythmé. Nul besoin cependant d’avoir lu l’Affaire Syvlak pour apprécier ce numéro. La seule information à connaître vous est donné en début : coupable d’avoir laissé filer la criminelle de l’affaire, Jim – et donc Jenna – est incarcéré à la centrale de York City. Voilà, nous en sommes là. L’intrigue imaginée par Gaudin et Trichet vous embarque à partir de là pour un séjour derrière les barreaux, agrémenté – on peut le dire sans péjorer l’histoire – d’une évasion rocambolesque. Un plaisir (paradoxal) que de découvrir un visage plus sombre de notre héros (comme figuré en couverture), même si, on s’en douterait, tout (ou presque) n’est que jeu de dupe… La seule réserve que l’on puisse effectivement formuler à l’adresse de cette affaire, réside dans une fin un peu hâtive, et trop heureuse. La belle mécanique proposée méritait sans doute mieux. La faute au format ? A la formule choisie par nos auteurs à bon fond ? A une cible grand public trop innocente ? Il reste que l’Affaire du détenu 3491 est peut-être le meilleur cru du titre jusqu’alors. Vous apprécierez.