L'histoire :
Un jour, Arthur, Sélénia et Bétamèche entendent un bruit assourdissant se répercutant dans tout le royaume. Ils s’aperçoivent qu’une énorme sphère repose par terre et que le soleil n’est plus là. Le petit peuple en déduit que la sphère est en fait le soleil lui-même et qu’il est tombé du ciel, mais Arthur a un autre avis sur la question. Plus tard, Sélénia découvre que les voyageurs qui empruntent les noix pour voyager disparaissent mystérieusement au moment où la noix décolle. Malgré la réticence de son père, elle décide d’enquêter, mais le roi ordonne à Arthur de l’accompagner. Bien sûr, Bétamèche se porte aussi volontaire. Il interroge le responsable du moyen de transport, mais comme cela ne donne rien, ils empruntent eux-même une noix pour découvrir le fin mot de l’histoire. Nos héros ne peuvent jamais prendre de repos mérité puisqu’à peine l’enquête résolue, Bétamèche tombe malade et s’évanouit subitement sur le sol. Sa sœur aperçoit au même moment un étrange individu qui s’enfuit dans les bois. Elle en déduit aussitôt qu’un sort a été lancé contre son pauvre frère. Mais les apparences sont parfois trompeuses…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après le raz de marée du film paru au cinéma il y a un an environ, les Minimoys font apparemment toujours succès, puisque les albums BD s’enchaînent. Dérivé de l’histoire principale (elle aussi adaptée en BD), ces cinq histoires inédites servent uniquement à retranscrire l’atmosphère et le monde des Minimoys. En effet, le scénario est bien maigre et l’ouvrage donne l’apparence d’un recueil de contes pour enfants. Les histoires sont « mignonnes » et innocentes, la fin prévisible pour l’adulte et parfois une morale se glisse dans les dernières vignettes. Tout cela est volontaire et le scénariste tient à cibler un public très jeune. Néanmoins, la qualité du dessin est notable. La couverture montre le ton tout de suite : les personnages sont plus vivants et plus dynamiques sur ce one-shot que sur les albums de l’histoire du film. Les visages des personnages sont un peu mieux représentés ; Sélénia « fait » d’ailleurs un peu plus fille de 9 ans. Les couleurs elles aussi sont plus diversifiées que celles de la série mère. Moins monochromes, elles apporteront du plaisir au jeune lecteur, accordant plus encore au monde des Minimoys un aspect mythique et fantastique. Fabrice Meddour tire là un très plaisant portrait du monde du petit peuple….