L'histoire :
Arthur se rend avec le fils du roi dans la vallée des Chroufignettes afin de voir le soleil se lever. Arrivés sur place, ils constatent que quelque chose de terrible vient de se passer. Toutes les gariguettes des Minimoys ont été détruites par un incendie mystérieux. Ils s’empressent immédiatement d’avertir le roi, mais il est déjà au courant. De plus, il apprend à son fils et à Arthur que leurs réserves d'eau sont au plus bas. Visiblement, la seule à connaitre la raison de ce désastre, c’est Sélénia, la fille du roi. Elle vient de capturer une Séide qui se promenait dans les parages. En fait, celle-ci vient demander une audience au roi Sifrat, de la part sa répugnance, le roi Maltazard. Il lui a, en effet, chargé d’une mission : avertir les Minimoys qu’ils sont, eux aussi, victimes d’actes terroristes. Toutes leurs provisions viennent d’être volées et dévastées. Maltazard propose donc une alliance afin de châtier les coupables de ces félonies. Or pour le moment, au grand soulagement d'Arthur et Sélénia, le roi n’est pas prêt à faire alliance avec le chef des Séides…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second volume de la seconde série en BD de chez Soleil consacrée aux personnages des Minimoys présente une nouvelle aventure d’Arthur et de ses amis au pays des sept royaumes. Cette fois, Jean-Christophe Derrien imagine un récit dans lequel les Minimoys et les Séides vont devoir trouver un terrain d’entente contre un mystérieux pyromane. L'hypothèse d'un nouveau méchant ajoute un peu de piment dans tout ce petit monde. Il n’en faut pas plus pour qu'Arthur trouve cette affaire étrange et mène l’enquête avec ses amis Sélénia et Bétamèche. On retrouve finalement dans ce récit un peu cousu de fil blanc les mêmes personnages que dans le précédent tome, ni plus ni moins. Les gentils Minimoys vont devoir faire face à une nouvelle menace et Arthur devoir une nouvelle fois utiliser son talent d’enquêteur pour distinguer le vrai du faux. Au dessin, Phil Castaza retranscrit parfaitement l’univers imaginé par Luc Besson. Le trait plutôt fluide et les mises en scènes amusantes relèvent un poil la faiblesse d’un scénario très basique.