L'histoire :
À Paris, l’agence Aspic de Flora Vernet et Hugo Beyle jouit désormais d’une solide réputation. D’ailleurs, grâce à leur dernière enquête qui a permis la capture d’un homme grimé en singe s’en prenant au travail de Gustave Eiffel, les comptes de l’agence sont pour la première fois en positif ! La mission à peine achevée, le duo retourne dans ses appartements et reçoit la visite d’Hélène, la tante acariâtre de Flora. Cette dernière leur explique que, depuis toujours, des esprits fantomatiques vivent avec elle dans sa villa. Cela ne lui a jamais posé de problème, jusqu’à maintenant. Au contraire, cela lui a même permis d’organiser des séances de spiritisme pour divertir ses amis mondains. Or depuis peu, les ectoplasmes sont devenus agressifs et s’en ont pris aux domestiques qui ont tous fini par démissionner et déserter la demeure ! Ne pouvant vivre sans gens de maison à son service, tante Hélène missionne donc Aspic, afin que ses agents règlent le problème. Le soir même, Flora et Hugo prennent donc le train direction Bordeaux et rejoignent la demeure hanté. Mais alors qu’ils s’apprêtent à aller dormir, ils découvrent un curieux spectacle. Une momie sort du sarcophage exposé dans les escaliers, se rend dans la cuisine et se dispute avec les nombreux chats que possède tante Hélène…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après quasiment deux ans d’attente, on retrouve avec grand plaisir le duo Flora-Hugo dans une nouvelle enquête policière au décorum fantastique. Dans cette nouvelle intrigue imaginée par Thierry Gloris, les deux détectives se rendent chez une parente de Flora pour régler un conflit entre des esprits frappeurs et une momie, elle aussi membre de la famille Vernet. On suit ainsi avec beaucoup de plaisir leurs investigations pour entrer en contact avec les deux camps et pour trouver un moyen de solutionner la « guerre » annoncée. En parallèle, Flora et Hugo font également face à un mystérieux ennemi qui tente de les éliminer. Bref, ce tome 7 est donc aussi génial que ses prédécesseurs, d’autant qu’on retrouve également ce savant mélange d’action, d’humour et de paranormal qui font le sel de la série. On apprécie aussi grandement les références à d’autres œuvres comme Tintin et Scoubidou, par exemple. En charge de la mise en images de la série depuis le cinquième tome, Emmanuel Despujol semble prendre plus de liberté par rapport au style mis en place par son prédécesseur, tout en gardant néanmoins les fondamentaux. Cela aboutit à un résultat plaisant, qui éloigne toute comparaison. Cet excellent septième tome nous donne grandement envie de relire toute la série, en attendant la conclusion de la présente enquête dans le prochain album…