L'histoire :
Flora Vernet et Hugo Beyle ont à peine résolu l’affaire concernant l’esprit fantomatique du frère d’Ours-Espiègle que la jeune femme se fait agresser pendant la nuit par le vampire Nesiferitu faisant partie de la foire itinérante installée provisoirement à Lille. Flora est sauvé in extremis grâce à l’intervention des inspecteurs Nimber et Auguste Dupin, mais elle perd connaissance. Une fois ses esprits repris, elle rejoint Hugo et Dupin afin que ce dernier leur explique ce qui l’a amené sur leurs traces. L’inspecteur leur raconte tout en détail, son enquête qui a débuté il y a 10 ans sur la Côte d’Azur et sa traque sans résultat face au plus grand criminel du siècle. La découverte de circuits cycliques se dégageant des meurtres et les hypothèses que le meurtrier soit un marginal ou un commis voyageur écartés, il ne restait plus que la possibilité d’un forain. Ensuite lorsque Dupin et Nimber ont aperçu le duo de l’agence Aspic se promenant au sein de la foire itinérante de Lille, ils les ont tout simplement suivis en les soupçonnant de suivre la même enquête qu’eux. Durant les explications de Dupin, Nimber se rend à la foire. Mais il ne peut mettre la main que sur un complice de Nesiferitu. Alors qu’il lui fait subir un interrogatoire musclé, ce dernier décide de se défenestrer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux ans de patiente attente, la dernière partie du second diptyque d’Aspic est enfin livré à nos yeux affamés, pour notre plus grand plaisir. Les enquêteurs Flora et Hugo ont à peine conclu leur première affaire, qu’ils sont déjà face à un véritable vampire caché au milieu du bestiaire d’une foire-aux-monstres itinérantes. Cette nouvelle enquête toute particulière sera également l’occasion de mettre de nouveaux en compétition le duo Dupin (le machiste) / Nimber (et son acolyte) contre Flora et Hugo. Pour cette seconde partie, le scénariste Thierry Gloris bascule avec talent de l’humour à l’horreur, du policier au fantastique, au sein d’une enquête qui ne cesse de rebondir et de surprendre à chaque fois qu’on la croit sur de bons rails et qu’on pense deviner la suite. L’histoire comme l’univers nous transportent du début à la fin. Cet univers est parfaitement mis en images par Jacques Lamontagne. C’est bien simple, on a beau chercher, on ne trouve aucun défaut aux dessins. Que ce soit les protagonistes, les décors, les ambiances, le découpage ou encore le dynamisme de l’action, tout y est sublime et nous emporte comme au cœur d’un film. L’attente fut longue, mais nous voilà largement récompensés. En attendant impatiemment un troisième cycle de cette excellente série…
