L'histoire :
Ishanti court après son chat Ramsès dans le temple de Pharaon. Il découvre un passage caché derrière une statue et s’y engage. Ishanti le suit et débouche dans une salle secrète dédiée au dieu Anubis. Elle poursuit son chemin et se retrouve dans un endroit étrange, en pleine forêt. Elle aperçoit son chat de l’autre côté d’une étendue d’eau et lui court après. Cependant le félin vient encore de disparaître. Soudain, elle entend une voie lui parler, en provenance d’un arbre. Il s’agit de la jeune Atalante qui l’observe, perchée sur une branche depuis sa sortie du temple. Elle n’est pas seule, car ses amis de la forêt sont là aussi. Tous lui demande qui elle est et d’où elle vient, avec sa peau de miel. Ishanti raconte alors tout et la raison qui la pousse à elle courir après son chat. Les amis d’Atalante lui apprennent alors que son chat n’a pas disparu, mais qu’il vient de se faire enlever par les Kraxas. Ces satyres dévoyés enlèvent tous les chats qu’ils peuvent, depuis plusieurs lunes. Leur nouvelle reine, la sulfureuse Ishtar aux lèvres rouges, prépare sûrement quelque chose de démoniaque…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec cette série cross-over, Crisse nous raconte non pas la suite des aventures de son héroïne fétiche Atalante, mais une partie de sa jeunesse. Cette Odyssée est en effet une déclinaison de ses aventures, pour développer plus encore un univers teinté de mythologie grecque et... égyptienne ! Car pour ce faire, Crisse rassemble dans une même aventure ses héroïnes issues des deux mythologies. Atalante la grecque et Ishanti l'égyptienne sont ainsi mises en scène dans une histoire au cœur de la forêt du Pélion, l’univers d’enfance d’Atalante. Mais il n'y a rien de très original dans cette balade sans grande intrigue, jonchée de méchants peu impressionnant. On reste loin de la folle course-poursuite annoncé au dos de l’album. Au dessin, Evana s'approche de près du joli style visuel de Crisse, surtout en ce qui concerne les personnages. Son graphisme est en revanche beaucoup plus timide sur les décors. Les couleurs sont aussi vives et basiques, ce qui peut déranger à la lecture. On reste loin néanmoins de la qualité graphique d'Ishanti, par exemple. Cette aventure mythologique sur fond d’espace-temps hasardeux met donc en scène deux héroïnes qui se cannibalisent l’une-l’autre et laissent le lecteur pantois...
