L'histoire :
Ramsès, le chat de la danseuse Ishanti, rend visite à Atalante et à ses compagnons. Il vient la chercher pour la conduire auprès de sa maîtresse. Ensemble, ils se rendent à la vieille porte-mur. Atalante connait bien cet endroit, car elle y joue souvent avec son ami Pyros. Ce lieu existe apparemment depuis longtemps, car il a été construit par les dieux afin qu’ils puissent voyager partout dans le monde. Cependant, personne ne sait utiliser ces passages. Pourtant, Ramsès semble connaître le moyen d’activer le passage. Il touche de sa pâte une pierre et la porte semble s’illuminer. Il pénètre à l’intérieur pour disparaître aux yeux d’Atalante et de ses compagnons de la forêt. Atalante décide de franchir la porte à son tour avec Barbias et ses autres amis. Si Ramsès est venu la chercher, c’est parce que Ishanti est en danger. De l’autre côté de la porte, se trouve le jeune Tyi. Il voit le chat Ramsès apparaître de la porte, puis Atalante et ses compagnons. Surpris de les voir, il leur demande de vite se cacher afin de ne pas se faire voir par les gardes. Il les emmène chez lui, puis leur demande pourquoi ils sont arrivés par cette porte…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome sans grande originalité scénaristique, Crisse persiste et signe avec un second album des aventures de la jeune grecque Atalante et de son amie égyptienne Ishanti. Notons que chacune bénéficie par ailleurs d'une série-mère... ne comptant qu'une seul tome paru il y a 10 ans pour Ishanti. Cette fois, le chat d’Ishanti vient chercher Atalante pour la ramener au pays des Pharaons. L’intrigue repose sur le seul fait qu'Ishanti semble être en danger. A l’aide d’un tour de passe-passe temporel, Crisse permet à ses deux héroïnes de se retrouver en une même époque en un clin d’œil. Voilà un copié-collé trop facile de la porte des étoiles de la série Stargate. S’ensuit une balade au pays des Pharaons sans grand intérêt, dans laquelle on retrouve le méchant personnage du premier tome, Razor, ainsi que le dieu égyptien Seth plein de perfidie. Rien de nouveau sous le soleil, donc, si ce n’est que les deux héroïnes cannibalisent leur charisme l’une l’autre, sans rien apporter à l’histoire. Le scénario n'est donc qu'un pur prétexte à des mises en situation graphiques. Car le dessin d’Evana reste néanmoins performant sur les personnages, comme pour le premier album, bien que les décors fassent défaut en arrières-plans des cases. La fin d’album insipide conserve le lecteur dans sa déception du début...