L'histoire :
Atalante se retrouve nez à nez avec le dernier des géants enchainé par les Dieux. Celui-ci raconte son histoire à la guerrière, afin de la convaincre de ses bonnes intentions. Il souhaite par-dessus tout être enfin libéré de ses entraves. Atalante ressent quelque pitié pour ce géant et elle le libère car lui seul sait comment sortir de ce labyrinthe souterrain. Soudain, Hadès fait son apparition et remet dans ses chaînes le géant malgré les protestations d’Atalante. Il s’en prend aussi à elle car il lui reproche d’avoir volé l’eau de la source du Styx. Le dieu des enfers ne la laissera pas partir. Pendant ce temps, en surface, Héraklès tente de pénétrer à son tour dans le labyrinthe en se frayant un passage au travers des non-vivants. Au même moment, Hadès propose à Atalante un marché afin qu’elle trouve l’origine des abominations qui s’échappent de son royaume. En échange, elle pourra quitter les lieux en compagnie de ses amis. Elle accepte, et avec ses amis, ils prennent une barque afin de remonter le Styx…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ainsi, Atalante poursuit son aventure au sein des enfers. Aidée de ses compagnons, elle va devoir affronter Hadès lui-même pour pouvoir quitter le royaume des enfers. Une épreuve très ardue, certes, dans laquelle, elle doit jouer de subtilité pour pouvoir survivre. Comme pour l’album précédent, Crisse se contente d’écrire « la suite » de l’aventure... sans perspective fulgurante. Il poursuit sa collaboration avec le dessinateur Grey, qui enlumine fort correctement le périple de la blonde héroïne. La maîtrise graphique des personnages reste de bonne facture même si, parfois, la simplicité des traits se remarque, par rapport aux albums dessinés par Crisse. La différence se situe surtout au niveau des décors, moins fournis et détaillés que pour les premières histoires... et c’est bien dommage. Mais le plus dommage vient donc du scénario, qui semble un temps soit peu bâclé, manquant cruellement de rebondissement, de suspense. Crisse ne fonctionne plus en diptyque pour construire les aventures, il laisse l’histoire se dérouler de manière linéaire, à mesure de l’avancement dans la quête de la toison. L’entrain et l’engouement provoqués par le début de l’aventure d’Atalante restent un lointain souvenir. Il tarde presque que la série se termine pour espérer un juste dénouement, digne d’un péplum mythologique.
