L'histoire :
Atalante récupère sur ses épaules la toison d’or, mais elle doit affronter son terrible gardien, le dragon. Pyros, son satyre, lui suggère de chanter afin de le calmer. Atalante commence donc son chant, mais l’effet est plus désastreux qu’autre chose. Soudain, Médée arrive au secours de Pyros et d'Atalante. Elle parvient à calmer le dragon grâce à son chant envoûtant. Une fois sur son dos, elle conseille à Atalante et Pyros de retourner en courant voir Jason. En effet, il se trouve avec ses camarades devant les murailles de la ville à devoir affronter une armée de soldats de terre cuite. Heureusement, Héraclès arrive sur le dos du minotaure et fonce droit sur les soldats. Médée et le dragon foncent eux aussi sur l’armée, puis les brûle. Enfin, Atalante et Pyros retrouvent Jason afin de lui apporter le toison d’or. Le combat est fini et Jason embrasse Médée, sa bien-aimée, qui est venue à son secours. Atalante n’apprécie guère cette nouvelle relation de Jason et préfère mettre les voiles vers la Cappadoce, le pays des Amazones…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce nouvel album des aventures de la chasseresse Atalante termine enfin son cycle consacré à la quête de Jason et de sa toison d’or. Le récit clôture ce chapitre de la mythologie grecque et démarre sur l’objectif principal qui avait poussé Atanlante à quitter sa forêt dans le premier album... il y a un bail, déjà. A savoir : trouver les Amazones. L'auteur Crisse rebondit donc sur cet objectif afin de démarrer une nouvelle histoire et il en profite pour mettre à la retraite tous les personnages attenant à Jason. Pourtant, Crisse ne développe pas un scénario très subtil. Accompagnée d’Héraclès, Atalante parvient , grâce à un tour de passe-passe sans originalité, à trouver un bateau pour la Cappadoce. Au passage, on note l'incohérence entre la couverture de l'album et le récit. En effet, on y voit Atalante nageant avec le kraken, alors que l'histoire est toute autre. Le dessin de Grey, assisté aux couleurs par Fred Besson, ne parvient pas non plus à rattraper visuellement les défauts du scénario. L’absence de décors saute aux yeux sur de nombreuses cases ; le soucis du détail, en dehors des personnages, est presque inexistant. On est loin du niveau des premiers albums 100% dessinés par un Crisse impliqué. Néanmoins, l’aventure d’Atalante va se poursuivre encore sur quelques albums, en espérant une fin à la hauteur de cette vaste quête mythologique.