L'histoire :
Par une nuit orageuse, un camion transportant des déchets toxiques perd l’un de ses barils, qui finit par atterrir dans un cimetière. Le liquide contenu se déverse sur la tombe de Fossoyeur, le plus grand catcheur d’Elvis-ville. Quelques instants plus tard, le cadavre putréfié a repris vie et sort de sa tombe. Il n’a qu’une envie : dévorer un cerveau ! L’occasion ne se fait pas trop attendre puisqu’un couple pique-nique tranquillement et que ceux-ci feront office de repas au mort-vivant. La police découvre ensuite les cadavres et commence à mener son enquête. Pour la résoudre au plus vite, ils sont épaulés par Captain Perfect, un super héros local. Assez vite, le sauveur repère une curieuse traînée verte et décide de la suivre, accompagné de son perfect dog. La piste les mène jusqu’à l’hôpital où a eu lieu un véritable massacre. Captain Perfect rentre dans le bâtiment mais à peine distingue t-il les cadavres que le catcheur se jette sur lui. Tous les deux commencent alors à se battre mais le constat est triste : le super héros est bien mal parti…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sorti précédemment en deux tomes (2003 et 2005) chez l’éditeur toulonnais Soleil, Captain Perfect marque son grand retour dans une nouvelle édition remasterisée. Pour la forme, il s’agit d’un pastiche de super héros accompagné de son fidèle acolyte canin, le perfect dog. Le visuel est hautement coloré et sans être exceptionnel, assez plaisant. Les traits des personnages sont d’ailleurs assez particuliers, car très anguleux. L’un des reproches vient d’un un certain manque de lisibilité lors des séquences d’action. L’histoire proposée par les auteurs espagnols est quant à elle beaucoup plus décevante. Le côté parodie violente d’un Superman ne prend pas une seconde et les gags paraissent éculés. Entre le chien qui utilise ses pets pour voler et son maître qui est un véritable demeuré, on ne sait pas vraiment si l’on doit rire ou pleurer. Publié à l’origine en Espagne, ce titre se compose de plusieurs parties qui ont été réunies et toutes réussissent l’exploit de barber. Ce premier volet rate le coche et n’a de perfect que le nom…