L'histoire :
Le lieutenant Taylor se réveille dans une forêt tropicale sans savoir vraiment ce qu’il fait là. Il semble touché par une amnésie qui fait qu’il ne se souvient pas des derniers jours. Il rejoint une épave de vaisseau non éloignée de l’endroit de son réveil, autour de laquelle s’afférent d’autres survivants. Tous sont dans le même cas que lui : ils ne se souviennent pas des derniers évènements. Surtout, ils ne savent pas où ils se trouvent. Le lieutenant fait ainsi la connaissance de Jones et Wilson. Ensemble, ils se rappellent enfin d’être australien. Une autre chose dont ils sont sûrs, c’est que le vaisseau écrasé dans lequel ils semblent avoir voyagé, n’est pas de facture humaine. Wilson demande à Taylor de le suivre afin de faire une exploration rapide des lieux autour de l’épave. Ils montent sur une colline très boisée. Au sommet, ils découvrent un environnement complètement différent de la Terre. Ils en sont certains, maintenant : ils se trouvent sur une planète inconnue peuplée d’une faune préhistorique. Au loin, ils aperçoivent d’autres barges écrasées. Wilson est certain que pour combler le puzzle de leur mémoire manquante, ils doivent explorer plus avant cette planète…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce 7ème tome d'une série-concept composée de one-shot indépendants, Nicolas Jarry et Jean-Luc Istin mettent en scène une armada australienne partie pour conquérir une nouvelle planète, Tanami, car la Terre est ravagée par la guerre. Cependant, quelque chose ne se passe pas comme prévu, ce qui oblige les australiens à quitter leur flotte précipitamment, pour se poser en catastrophe. Jarry ajoute à cala une amnésie passagère chez les survivants, ouvrant ainsi plus de questions que de réponses dès le début de la lecture. Au fur et à mesure de l’avancement du récit, des zones d’ombres s’éclaircissent. La découverte de la vérité se précise en même temps que la planète se découvre. Elle se complexifie aussi... car les apparences sont trompeuses. Un ennemi rôde, mais il ne semble pas seul. Une fois encore, la colonisation par les humains de cette planète semble fort compromise... comme pour les précédents épisodes de cette saga spatiale. Au dessin, Zivorad Radivojevic assure un trait réaliste efficace. Les décors sont fournis, soignés, et ils accompagnent le récit de belle manière, malgré un scénario plus alambiqué surtout vers la fin de l’album. En effet, aliens belliqueux, symbiotes et armures de combat surpuissantes vont mettre un terme à cette nouvelle conquête...
