L'histoire :
Coks est une jeune marine, cyborg de surcroît, qui doit toujours jouer du poing pour se faire respecter. En effet, elle est née humaine, sans bras ni jambe, et très tôt, elle a donc du apprendre à se débrouiller après la mort de ses parents. Elle a conçu ses propres prothèses qu’elle a améliorées au fil du temps, afin de se doter de capacités plus importantes que celle d’un humain normal. Étant seule, elle s’est fabriqué un robot qu’elle a amélioré avec le temps, un compagnon devenu un véritable ami. Elle a signé chez les marines et puis elle a quitté la terre après la défaite des humains, afin de découvrir une nouvelle planète. Cette fois, c’est la bonne, le convoi arrive aux abords d’Uranie, une exoplanète à l’atmosphère respirable dénuée de populations. Les drones espions n’ont repéré aucune âme qui vive, seulement les restes de villes détruites, présageant qu’à une époque, une civilisation florissante s’est développée. Les marines sont envoyés en masse sur plusieurs cités, accompagnés de scientifiques. Le groupe de marines de Coks débarque près de la ville. Ils doivent pénétrer à l’intérieur afin de sécuriser le périmètre pour les trois scientifiques du groupe. Au détour d’une ruelle, le groupe de marines découvrent la statue gigantesque d’un membre de la cité à l’aspect d’un singe…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jean-Luc Istin poursuit sa série Conquêtes dans laquelle les humains privés de leur Terre d’origine se sont fragmentés en cinq armadas parties conquérir chacune une exoplanète sensée ne plus abriter de populations autochtones. Ce quatrième tome conduit donc des vaisseaux humains vers la planète Uranie, à bord desquels se trouvent les troupes de marines qui vont dégager le terrain avant l’implantation. Cette fois, l’originalité n’est pas vraiment au rendez-vous. D’abord, le personnage principal, Coks, une femme cyborg, rappelle quelque peu l’Héroïne d’Alita, le célèbre manga. Puis les autochtones de l’exoplanète s’inspirent directement de la Planète des singes (version flm). On n'en dira pas plus... mais le fil conducteur qui rassemble tous ces éléments est lui aussi quelque peu déjà vu, une IA capable d’anéantir n’importe quel envahisseur. Au dessin, Stéphane Louis livre en revanche un graphisme impeccable, réaliste, fluide et dynamique, qui donne du punch à cette aventure somme toute très classique. Les décors sont grandioses, les mises en scènes de combats, nombreuses, sont très réussies. Le final, quand à lui, reste décevant. On s’attendait à quelque chose de plus « dur »... Néanmoins, cet album reste dans la continuité des autres. Le prochain à venir va clore ce chapitre de Conquêtes humaines, en quête d’une nouvelle Terre.
