L'histoire :
Uranbileg, la jeune guerrière mongole, passe la nuit avec Brennus. Elle se réveille en sursaut après avoir fait un cauchemar. Elle vient d’avoir une vision de son dieu Tengri. Elle sait maintenant ce qu’elle doit faire pour venir en aide à Numa. Sur la plage, le prince Xiaolong et ses hommes sont prêts à prendre la mer afin de partir à la recherche de son frère Cheng. Ils vont prendre le large à marée haute afin de bénéficier des bons courants. Puis ils suivront les sirènes pendant deux jours jusqu’au Fusang. Numa, lui, ne pense qu’à une chose, une fois sa tâche terminée au côté le prince Xiaolong : s’en retourner à Rome et raconter à César tout ce qu’il a vu durant les dernières semaines. En effet, il y a six mois, il entrait avec ses compagnons de route dans la ville de Chang’an, la capitale de l’empire du Fils du ciel de la dynastie Han. Le prince Xiaolong est reçu par son père, empereur et Fils du ciel, qui lui apprend que son frère Cheng vient de disparaître dans le naufrage de sa flotte au confins du Fusang. Il lui demande de le retrouver avec l’aide de ses nouveaux compagnons…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’aventure antique continue au cœur des contrés de l’Asie profonde. Scénariste passionné de l'Histoire du Levant, Olivier Richard emmène son lecteur au gré d'une fiction originale : un groupe de guerriers dont un romain, un celte et bien d'autres accompagnent le prince Xiaolong dans une aventure aux confins de la Chine, sous la dynastie des Han. Ce mélange des origines permet de mettre en commun des univers historiques différents qui n’ont pas coexisté dans les annales. Ici, le personnage principal, le soldat romain Numa, participe à cette expédition au cours de laquelle il découvre un monde qu’aucun romain n’a vu avant lui : la Chine antique et son armée. Dans ce second épisode, on s’éloigne de l’orient pour atteindre des contrées extrême orientales : la Chine mystérieuse. L’intrigue se construit autour de la recherche du frère disparu du prince Xiaolong, Cheng. A l’aide d’un visuel réaliste maîtrisé, le duo franco-chinois Ullcer (au story-board) et Yang Weilin (au dessin) retranscrit cette histoire de belle façon. Le trait possède fluidité et dynamisme, les décors sont fournis et très travaillés, tout concorde pour qu'on se fonde facilement dans le récit. Néanmoins, la fin de l'histoire laisse pantois, les réponses attendues de cette quête au bout du monde sont décevantes voire illusoires. On a le sentiment d'une fin bradée, sans originalité, laissant une ouverture éventuelle et hypothétique sur une suite improbable (à en croire les infos de l'éditeur)... dommage.