L'histoire :
Le Doc est fier de montrer sa découverte à son vieil ami John, rencontré pendant la guerre : un échantillon d’un butin. Il est issu d’un trésor jalousement gardé par les indiens avec lesquels il a sympathisé. Ces derniers gardaient jalousement le secret pour éviter que les mexicains et les chasseurs de trésors n’envahissent leur territoire pour les dépouiller… Le doc a consigné sur un plan l’emplacement exact du reste du trésor. Seuls, l’Indien Roberto et lui sont capables de le déchiffrer. Malheureusement, avide de richesse, John lui tire une balle. Le doc meurt avec son secret… Vingt ans plus tard. Poursuivie par une horde de mexicains armés jusqu'aux dents, Fenton et Dixie fuient à bord de leur carriole. Heureusement, Durango vient à leur secours et abat froidement, un à un, chacun des chicanos. Pour remercier l'intervention de Durango, Fenton propose de les ramener à Tucson. Il lui assure que Mr Glazer, son supérieur, saura se montrer généreux ! Durango les suit et découvre ce qui se trame là-bas. Philip, le fils de Mr Glazer, était parti avec Fenton et Dixie, pour une chasse au trésor. Il est détenu à Los Chinos par un dénommé Émilio Lopez et Durnago va devoir le tirer de là !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quatre ans après Jessie, Yves Swolfs est toujours fidèle au poste, en tant que scénariste seulement, depuis qu'il a passé le flambeau à d'autres dessinateurs (Thierry Girod entre 2006 et 2012 et Iko depuis 2016). Alors qu’il a lancé une autre série de western, Lonesome, chez Le Lombard, Swolfs ne délaisse pas son héros légendaire qui a lancé sa carrière et qui a construit sa renommée. Créé au tout début des années 80, en hommage au western spaghetti, Durango traîne sa carcasse pour remettre les gens à leur place. Le récit proposé est un classique du genre, avec des méchants bien campés, une gourgandine qui passe de bras masculins en bras masculins, un propriétaire terrien et son fils pleutre, obnubilé par un trésor, un chasseur de primes... tant et si bien que Durango passe presque au second plan ! Le décor est planté. Là où Swolfs essaie d’innover, c’est en multipliant les intrigues, tant et si bien que la fin augure d’un épisode à venir. Espérons quand même qu’il ne faille pas attendre 5 ans avant d’en connaître le dénouement ! Mention spéciale aussi pour Iko, qui parvient bien à s’approprier le personnage de Durango et les décors de l’Ouest américain. Son trait plus épais ajoute une densité à l’action et à des visages expressifs en toutes circonstances. Pour le reste, on attend l’épilogue dans un 19ème album…
