L'histoire :
Né elfe bleu et nommé Gaw’er, le fils de Lah’er et Krur’er est dorénavant un elfe noir rebaptisé Gaw’in. Au sein de Slurce, la cité de elfes noirs, Gaw’in suit une formation afin de canaliser sa rage et de l’utiliser pour devenir un assassin discret et implacable. Élève extrêmement talentueux, Gaw’in se voit confier sa toute première mission d’assassinats par son maître, Varh’yn, alors qu’il lui reste encore un an d’enseignement. Le jeune elfe se rend donc dans la cité de Scarande où il doit entrer en contact avec un dénommé Scupulaude le hurleur. La rencontre a lieu au sein d’un théâtre où Scupulaude exerce le chant. Gaw’in lui remet la lettre de Varh’yn expliquant la raison de sa présence à Scarande. Scupulaude est surpris qu’un élève se voit confier une importante mission d’assassinats. Alors il emmène le jeune elfe dans une taverne pour le tester. Sur place, Scupulaude défie Gaw’yn d’éliminer le patron des lieux durant les quatre minutes qui suivent et ce, sans qu’aucune personne présente ne le démasque. Après quelques minutes de réflexion, Gaw’yn opte pour un poison qui tue par contact cutané en quelques secondes, tout en étant indétectable. Le piège fonctionne parfaitement. Même le médecin présent sur place conclut à un arrêt du cœur. Les deux elfes peuvent donc passer à la vraie mission qui attend le jeune prodige…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour cet ultime tome de la saison 2 de Elfes, Marc Hadrien propose de poursuivre la destinée de Gaw’in, découvert lors du premier tome sur les elfes noirs. Elfe bleu souffrant d’une rage intérieur, Gaw’in a été envoyé dans la cité des elfes noirs afin de devenir l’un d’eux, en changeant sa rage en talent pour l’assassinat. Maintenant qu’on connaît l’origine des elfes noirs ainsi que leur malédiction, on découvre cette fois les elfes dans leur vrai rôle de tueurs de l’ombre. Surdoué n’ayant cependant pas terminé sa formation, Gaw’yn est-il vraiment prêt pour jouer les assassins sans doutes ni sentiments ? C’est à cette question que répond le scénariste, via un récit réussi et prenant, dans lequel son héros devient de plus en plus attachant. Une histoire surprenante et une exploration plus approfondie de l’univers de ses elfes, qui semblent être l’exact opposé de leurs confrères doux et gentils, rendent ce second tome bien plus intéressant que le précédent, tout en lançant véritablement l’intérêt de ce peuple. Côté dessins, Ma Yi livre également une partition supérieure que précédemment, avec des décors toujours exceptionnels mais surtout des personnages plus charismatiques et reconnaissables. Les couleurs de Héban y sont aussi pour beaucoup, avec une belle symbiose entre le côté sombre lié aux elfes noirs et le côté plus clair de la ville et des habitants de Scarande. Ce dixième conclut idéalement la saison 2 de cette série-concept. À quand la saison 3 ?