L'histoire :
Dans sa nouvelle version, Fuze III est toujours fidèle à lui-même. Reidid qui a été abandonné sur la Lune est furieux. Il veut par conséquent la tête du boss de la multinationale. Si ce dernier ne se rend pas, il prévient qu'il va continuer d'envahir de monstres les usines. Ensuite, il procèdera à des frappes chirurgicales sur la Terre. Le patron se sent un peu coupable, surtout que tout le monde lui tombe dessus. Il décide la reddition, à la grande surprise de ceux qui le connaissent. Or c'était une feinte. Et pas de chance, son piège échoue lamentablement. Par conséquent, les premières représailles tombent : la disparition d'une des trois tours préférées du héros. Il faut donc un nouveau plan et rapidement. Heureusement, Framboise, Didier et les scientifiques répondent présents. Pas le choix ; ils doivent aller sur la Lune et voir ce qui est possible. Sur place, tout dérape avec des courses poursuites, des bombes, des méchants... Ils reviennent tous sur Terre, à l'exception du grand chef. Framboise reprend alors d'une main de maître Fuze industrie. Du moins, pendant un temps...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série étonne par son choix de fil rouge. Parler du capitalisme et des patrons narcissiques avec des cubes, à destination des enfants, est pour le moins un parti-pris singulier. Il faut croire que le public est au rendez-vous, puisque nous en sommes déjà au tome 5. Il est cependant préférable de bien suivre la série pour comprendre tout ce qui se passe dans ces Négociations. Aucun résumé n'est proposé en préface. Dommage. Cela dit, il ne fait aucun doute qu'un héros égocentrique, profiteur et malhonnête a de quoi faire bouillir. Cela contraste avec la personnalité de ses fidèles subalternes en adoration et soumis. Pourtant Fuze a tout d'un gars insupportable, qu'importe sa version dans le temps. Il pense toujours à lui avant les autres, qu'il méprise. Didier, qui lui a déjà sauvé la vie, n'a pas le droit d'être appelé par son prénom. Il est un quidam parmi d'autres. Une tour disparaît et c'est son égo qui est touché. Des salariés disparaissent ? Qu'importe, seule sa réputation compte. Cette attitude devrait ravir plus d'un adolescent qui pourrait même se reconnaître dans la démarche narcissique... Du côté du scénario, sinon, il ne se passe pas grand-chose. Le rythme est lent et on ne tire aucune morale à la fin. La loi du plus fort est toujours la meilleure. On finit encore sur un happy end qui nous proposera de nouveaux rebondissements futurs. A-t-on vraiment envie de les connaître ?