L'histoire :
C’ian se promène tranquillement en compagnie de quelques flapins aux abords de la rivière, lorsqu’elle aperçoit Cixi, Lanfeust et Bastor en maillot de bain, avec des planches en mains. Curieuse, elle s’approche pour savoir ce qu’ils mijotent. Ces derniers lui répondent qu’ils attendent tout simplement la vague. C’ian leur fait remarquer qu’il n’y a pas de vague dans une rivière. Puis elle constate que Staga, l’intelligent de la bande, vient de mettre le feu à des tonneaux de poudre pour faire sauter le barrage un peu plus haut. L’explosion déclenche une énorme vague que les gamins surfent avec un énorme sourire. Ils retournent ensuite vers leur village pour être rentré à l’heure et ne pas se faire punir par leurs parents. Ils ignorent encore qu’en détruisant le barrage, ils ont complètement inondé le village de Glinin... Quelques temps plus tard, Staga retourne tout heureux à la rivière pour présenter sa nouvelle invention aux lavandières, les femmes qui s’occupent du linge du village. Il vient en effet de créer un tonneau qui fonctionne avec le courant de l’eau et qui bat le linge tout seul. il l'a baptisé « machine à laver ». Après avoir vérifié que personne n’est au courant de l’existence de la machine, les femmes attachent Staga à son tonneau et le balancent dans une cascade ! Pas question pour elles de perdre leur travail à cause d’un garnement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après 3 ans d’absence, le p’tit Lanfeust qui, à l’instar du Petit Spirou a multiplié les bêtises dans sa jeunesse avant de devenir un grand héros, est de retour pour de nouveaux gags en une page. Pour ce 4ème tome, on reste dans la continuité des albums précédents. Les gags tablent sur un mix qui vise tantôt « sous la ceinture » (comme le Petit Spirou de Tome et Janry), emprunte tantôt le gore des Kid Paddle et Game Over de Midam et des ressorts plus scato façon Titeuf de Zep. Gnomes de Troy s’inspire clairement des particularités propres à ces illustres séries, mais elle n’en atteint jamais le niveau humoristique. En effet, si les gags vont parfois plus loin que chez les autres, les chutes sont elles, régulièrement moins efficaces. Néanmoins, l’album reste divertissant et l’univers toujours agréable. Quitte à poireauter 3 ans, on aurait juste aimé un peu de nouveautés. Amateur de gags, vous aurez tout de même votre dose d’humour car si la série souffre de la comparaison avec les cadors du registre ou les tomes précédents, elle n’en reste pas moins amusante et drôle. Les dessins de Didier Tarquin répondent également présents avec des tronches savoureuses et des décors fouillés. Entre parenthèse, certaines séries estampillés « humour » feraient bien d'en prendre de la graine. Une série attrayante, donc, mais moins puissante que ses rivales…