L'histoire :
A Londres, le British Museum est victime d’un étrange cambriolage nocturne. Un gardien et un individu encagoulé sont retrouvés morts au petit matin, au pied d’une stèle précolombienne. L’inspecteur de police local conclut rapidement à une rixe qui a mal tournée, d’autant plus que rien ne semble avoir disparu. Mais le professeur Derleth fait appel au détective Harry Dickson qui remarque de curieux indices. Tout d’abord les débris de verre sont à l’extérieur du musée, comme si quelqu’un avait brisé une vitre pour en sortir. Puis de la poussière au pied de la stèle lui indique l’emplacement d’un mécanisme ouvrant sur une cache secrète… mais vide. Dickson, toujours épaulé par son acolyte Tom et par la journaliste Tania Symons, se fait alors narrer l’histoire de la mystérieuse pierre sculptée. Au temps des mayas, Moctan, un personnage avide de sang également surnommé le semeur d’angoisse, faisait des sacrifices humains particulièrement cruels. Une rapide enquête met alors Dickson sur la piste des nazis, qui chercheraient via Moctan à réveiller une obscure force maléfique pour asseoir leur hégémonie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce 11e épisode toujours policier-fantastique, nous suivons plus que jamais les traces d’Indiana Jones. En effet, si la trame de cette nouvelle aventure est un peu inspirée par les 7 boules de cristal, elle l’est surtout par Les aventuriers de l’arche perdue. Jugez-en : Dickson tente d’empêcher de méchants nazis de s’emparer d’une force maléfique cachée dans un temple maya bourré de pièges. Cela n’est pas franchement inédit, mais ça a au moins le mérite de nous faire voir du paysage. Du British Museum à Whitechapel, d’une traversée mouvementée sur le Queen Victoria aux barrios de Vera Cruz, puis enfin de la jungle mexicaine aux couloirs piégés d’un temple maya… Au moins, l’épisode est divertissant. Pour l’épauler au dessin, Olivier Roman se fait une nouvelle fois aider pour les décors par Luc Huet. Cela aboutit à un dessin réaliste un peu plus riche que d’habitude, mais qui n’évite pas quelques imprécisions (la dalle du piège tombe durant trois cases)… tout comme le scénario de Nolane n’évite pas les facilités (Dickson tue le démon d’un coup de pelle !). Distrayant sans être transcendantal.