L'histoire :
Grâce à l'intervention du Djenn'ko, l'animal magique dérobé à la tribu des Wollacks, Haven et ses deux amis ont réussi à fuir leurs poursuivants. Hélas, la bête magique semble avoir perdu la vie en figeant le temps pour couvrir leur fuite. Le groupe s'arrête alors afin d'offrir une sépulture à l'animal. Mais lorsque Tuena le pose au sol, la végétation prend vie. La nature se met à régénérer la bête qui se réveille en pleine forme. Au même moment, les ennemis de Haven se dé-figent et repartent aussitôt à leurs trousses. Peu après, Ghaërr propose à Haven et Tuena de camper pour la nuit et de reprendre leur périple vers Dawndark le lendemain matin. Auprès du feu, Tuena se décide enfin à expliquer à ses amis pourquoi elle est poursuivie par la tribu des hommes-loups. Ces derniers sont des Lykantes, des guerriers capables de passer d'une forme humaine à une forme de loup. Elle aussi est une Lykante et elle est traqué pour avoir tué le seul héritier de Krö, le grand chef du clan. Tuena poursuit toutefois un objectif : retrouver son père , un humain portant le même pendentif que feu sa mère. De leur côté, les grands pontes de Gaskerr commencent à s'inquiéter du chaos qui règne dans la cité. Ils décident d'envoyer les maîtres-cornette à la poursuite de Haven afin qu'ils ramènent sa dépouille et que les habitants ne sachent jamais que la vie est possible à l'extérieur de la cité...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans cette suite, le groupe emmené par Haven continue de fuir les deux tribus ennemies Lykantes et Wollacks. Mais la capture d'un des leurs va les obliger à s'infiltrer au cœur du danger. En plus de la trame principale, le récit se révèle riche en révélations puisque Tuena se décide enfin à expliquer qui elle est et pourquoi les hommes-loups la poursuivent. On découvre également plus de choses sur Haven qui n'est finalement pas le héros lisse que l'on aurait pu croire à la lecture du tome 1. L'ensemble est parsemé de quelques mystères concernant le Djenn'ko ou encore Ghaërr, dont on ignore l'objectif qui le pousse à se rendre à Dawndark. Le récit de Jacques Lamontagne (Aspic détectives de l'étrange, Yuna...) est extrêmement riche et plaisant, même s'il souffre tout de même des archétypes propres aux récits d'heroïc-fantasy. Au dessin, Kan J (Blackwood) montre tout son potentiel graphique à travers les paysages et décors foisonnant et au travers des scènes d'action pimentées. Son petit point faible réside toujours au niveau des expressions faciales des protagonistes, même si le dessinateur commence à être plus à l'aise avec les personnages principaux. Ce divertissement devrait plaire aux amateurs d'heroïc-fantasy et ils sont nombreux...