L'histoire :
La brigade anti-terroriste danoise emmenée par Suzanne Hennings est sous pression, alors que le groupe extrémistes « le renouveau danois » s’apprête à passer à l’action. En effet, la brigade sait que le groupe va utiliser du C4 mais ils ignorent où ! Ils savent uniquement que la cible a pour nom de code « Jolène » et que les terroristes ont recours à une personne de l’extérieur qui se fait appeler « le faucon ». Mais ils ignorent complètement qui il est et où il se trouve. Qu’à cela ne tienne, Suzanne fonde tous ses espoirs sur « Otto », un agent infiltré au sein du renouveau danois. Son homme n’a certes pas encore accès à toutes les informations, car il vient à peine d’intégrer le groupuscule. Cependant, Suzanne ne doute absolument pas de ses talents et de son efficacité. Pendant ce temps, au garage qui sert de quartier général aux membres du renouveau danois, les leaders Rolf Lukke et Lars Fredborg reçoivent un coup de fil des « serbes ». ces dernier leur annoncent que leur commande d’explosifs est prête et qu’ils peuvent venir la récupérer à l’heure et au lieu précis, à condition de venir avec la même équipe que lors de la précédente transaction. À peine a t-il raccroché, que Rolf appelle Mads qui, non seulement manque à l’appel, mais est censé reconduire la camionnette qui transportera le C4. Or les appels de Rolf finissent tous sur sa messagerie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans la première partie de ce diptyque, les scénaristes Sylvain Runberg et Olivier Truc proposaient une intrigue dans un futur très proche rempli de préoccupations très actuelles. Conflits géopolitiques, terrorisme, théories du complot… les sujets sont aussi nombreux que brûlants. Désormais, on connaît les grandes lignes de l’attentat qui approche... mais on ignore encore les détails. Or comme le dit l’adage, le diable est dans les détails ! On suit donc l’équipe de Suzanne avec plaisir, afin de découvrir les dernières zones d’ombres ainsi que l’identité de l’agent infiltré chez les extrémistes. En parallèle, on suit avec le même intérêt la fille ado rebelle de Suzanne et Mads ; un membre du renouveau danois qui cherche avant tout à assurer un avenir à son enfant à venir ; ou encore les agissements de l’énigmatique « faucon ». Bref, le récit est prenant et nous surprend au gré des révélations et des retournements de situation, tout en nous faisant indéniablement réfléchir sur les sujets qu’il aborde. Côté dessin, Olivier Thomas propose le même trait classique et réaliste que lors du tome précédent. Son style renforce le réalisme et le plausible de la série pour une immersion immédiate. Cette seconde partie ne déçoit donc pas et laisse entrevoir une éventuelle suite. Une suite qui pourrait également être sous un autre format puisque le tome 1 a été nommé comme « œuvre adaptable en série télévisée » par le salon Quai du polar à Lyon…