L'histoire :
Kerozen et Gazoleen sont les pires criminels de l’univers. C’est bien simple, à l’argus des mises à prix, ils occupent dorénavant la première place et cela fait toute leur fierté. Récemment, ils sont débarrassés de l’agent fédéral Bakshish qui les avait enrôlés de force en tant que chasseurs de primes. Aujourd’hui, ils prennent un peu de bon temps sous les tropiques en compagnie d’une ribambelle de jeunes femmes peu farouches et en bikinis. Mais ils sont rapidement rattrapés par leur lourd passé. La guilde des tueurs les accuse d’avoir exercé une concurrence déloyale, le temps de leur collaboration forcée avec le FBI. Leur sentence : collaborer avec eux le temps de renflouer totalement le déficit de leur caisse de retraite. S’ils refusent, un virus qui leur a été injecté mettra un terme à leur « virilité ». Une jolie infirmière se doit donc de les accompagner pour leur injecter régulièrement, au terme de chaque mission, un antidote pour palier à ces effets néfastes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toujours gore et scato, et bien déjantée comme il faut, la série emprunte toujours les voies de l’humour parodique sans s’encombrer de dialogues shakespeariens. Ce second épisode n’atteint pas des sommets comiques et se révèle même moins inventif et moins « osé » que le premier. Peut-être la disparition d’Eric Herenguel au scénario y est-elle pour quelque chose ? Rappelons tout de même que le morceau de bravoure ultime du premier épisode consistait à arrêter un extraterrestre géant en s’introduisant en lui par le rectum. Ici, nos deux Men In Black qui mitraillent tout ce qui bouge et réfléchissent avec leur biiiip répètent strictement le même modus operandi. Ils reçoivent une mission débile, s’en acquittent de la pire des manières, et se retrouvent enfin les fesses entre les mains de l’infirmière bombasse qui doit leur administrer une petite piqûre. Au dessin et aux couleurs, Kiem s’éclate donc à « tout faire péter » avec cette fois en prime un peu plus de bikinis fleuris. A prendre pour ce que c’est : du troisième degré qui évite d’avoir à réfléchir.