L'histoire :
Dans le vide infini du cosmos, venu de la dimension invisible de l’espace, un bouillonnement d’énergie sans pareil se met à ravager tout sur son passage à une vitesse vertigineuse. Un big-bang vient de naître. Soudainement, tous les mondes, toutes les galaxies sont réduites en poussières, tous les univers explosent, implosent, s’effondrent sur eux-mêmes. Une flotte de vaisseaux galactiques a tout de même le temps de voir venir la chose. Prenant conscience du drame qui est en train de se jouer, en même temps que l’importance de prendre décisions immédiates, l’amiral décide de passer en vitesse hyperspatiale. Or, toute la flotte est déjà en vitesse hyperspatiale et le Big-Bang gagne du terrain sur eux. Il faut alors à tout prix sauver le croiseur K, au vue de son importance… A son bord, 7 enfants, tous doués d’un pouvoir particulier, au destin non moins prometteur… Heureusement, ça tombe bien, le croiseur K est le seul à pouvoir passer en propulsion fracto-quantique. Ce qu’il fait donc…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tout commence par une explosion titanesque, le Big Bang Baby du titre, qui dure comme ça sur une bonne moitié d’album, avec ses variations (c’est tout rouge, puis tout vert) et ses aberrations (un big-bang, ça n’embrasserait pas l’univers dans sa totalité et de manière instantanée, par hasard ?). Ensuite, on comprend vaguement que les rescapés vont être à l’origine d’un nouveau monde appelé… Kookaburra ! Eh oui, K est une des nombreuses extensions de la grande saga de SF signée Crisse. Bien entendu, on retrouve ce dernier au scénario, au côté de James Hicks, scénariste venu des comics US. Cette « comics touch » a néanmoins bien du mal à se débarrasser de ses influences, notamment des X-men… Pour le reste, ce premier volet n’est guère concluant. C’est encore le spectaculaire big-bang du début qui lui accorderait le plus d’intérêt. Le dessin d’Humberto Ramos, également venu des comics mais emprunt d’un style très manga, n’échappe pas à une touche djeunz pesante et assez stéréotypée. La colorisation « bien contrastée » de Leonardo Olea va également dans ce sens, ce qui ne contribue pas (encore) à faire de ce premier volet un incontournable de l’univers culte de Kookaburra…