L'histoire :
Alors que le vaisseau K est le seul à avoir échappé au Big Bang, le groupe se trouve attaqué par des enfants morts vivants dans le vaisseau. Soudain, Looki une petite fille d’ordinaire fort timide, use de ses pouvoirs pour les envoyer dans un autre monde. Pendant ce temps, Kimi, qui est enfermée avec le kookaburra, semble avoir tissé des liens d’amitiés avec lui. En fait, ces sentiments ne datent pas d’hier. En effet, bien avant que la Terre n’explose, elle n’était pas étrangère à cette mystérieuse essence d’énergie et semblait même pouvoir communiquer avec elle. Cependant, l’équipage n’est pas tiré d’affaire car les commandes du K ne répondent plus et le vaisseau dérive vers une planète inconnue. Le crash ne fait pas de victime et la zone a l’air hospitalière. Mais Ash n’a pas le temps de finir sa baignade que des êtres venus des arbres leur sautent dessus. Urlick utilise son pouvoir et se transforme en monstre d’épines pour tenter de les contenir. Des vaisseaux débarquent et les pourchassent, puis c’est au tour de Ash de dévoiler ses dons en faisant littéralement exploser les engins. Ils courent au plus vite se mettre à couvert dans le K mais au même moment, un étrange personnage fait son apparition…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
K est la troisième extension de la grande saga Kookaburra. Elle n’est malheureusement pas la plus prometteuse. Déjà le tome 1 nous laissait sur une fin plutôt amère avec des enfants morts vivants… Le tome 2 reprend au même endroit : Looki utilise ses pouvoirs et tout le monde est transporté dans un autre univers où perdurent d’autres personnes plus ou moins anonymes. Les séquences se suivent et deviennent peu à peu incompréhensibles. Heureusement, les séquences avec la petite Kimi font avancer l’histoire et nous informent (ou nous rappellent) sur ce qu’est le Kookaburra et son danger. D’ailleurs le flashback est clair et très bien introduit. Soudain, alors que le K s’approchait dangereusement d’une planète, la séquence de crash est complètement oubliée : on passe directement du vaisseau perdant de l’altitude à…. Ash qui se baigne tranquillement et Urlik qui regarde les étoiles, comme si le crash n’était qu’une simple difficulté, de l’histoire ancienne. De nouveau, les incohérences refont surface et perdurent. Tout de suite après, une boule verte atterrit dans l’eau, les rescapés sont attaqués par des sauvages dans les arbres, des vaisseaux arrivent de toute part, les héros changent subitement de vêtements et le grand maître Terradoes (encore lui) fait son come- back. La seconde moitiée du tome est donc quasi incompréhensible. Sur ce scénario fouillis, le dessin assisté par ordinateur est de qualité moyenne. L’espace, la rentrée atmosphérique du vaisseau et les vignettes grand angle, parfaitement modélisées, sont d’une grande beauté. En revanche, la plupart des scènes d’actions sont indigestes tant les vignettes sont surchargées en détails. Un cycle à réserver aux véritables fans de la saga…