L'histoire :
Sur la planète Dakoid, qui abrite la race du même nom et d’où sont issus les plus terribles guerriers de l’univers, Oliha confie à Shassh ses doutes et ses questions sur sa condition de femme. Comme toutes leurs semblables, elles sont cantonnées depuis leur naissance dans l’endroit le plus protégé de la planète. Devenues fertiles, elles vont bientôt devoir choisir chacune deux époux, comme le veut la tradition instaurée depuis des centaines d’années. Mais Oliha n’accepte pas aussi facilement que les autres cet état.de fait. Pourquoi sont-elles traitées ainsi ? Quel estr le sens de cette façon de vivre ? Un jour, lors d’une attaque des amazones, une des guerrières approche Oliha et lui «ouvre les yeux ». Par ce contact, elle permet en fait à son peuple de télépathe de contrôler la jeune femme. Leur but : organiser le soulèvement des femmes Dakoides pour pouvoir déstabiliser le pouvoir honni des mâles de cette espèce, et en profiter pour anéantir la planète. Les amazones poussent Oliha à se rebeller. Pendant la cérémonie de mariage, la Dakoide prend la parole, exhorte les siennes à la rébellion, et tente de tuer un des chefs de la planète… Elle est aussitôt mise aux arrêts, mais le mal est fait…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme le volume précédent, ce 6e album de la série nous laisse un arrière goût de déception, et pour les mêmes raisons. Il ne révèle rien de plus sur les personnages du space opera Kookaburra, pour seulement revenir sur l’histoire d’un peuple, les Dakoids. Le propos est donc cette fois d’en apprendre un peu plus sur les origines de cette race de guerriers si puissants, et… ça s’arrête là. Kookaburra Universe continue donc son petit bonhomme de chemin, en devenant de plus en plus global et chaque fois un peu moins à propos. Au dessin, les frères Péru se lâchent avec une mise en couleur informatique, en multipliant les effets de transparences, de laser, de néons et explosions en tout genre. Leur découpage est très moderne, et leurs plans, alternant plongées et contre-plongées, vues d’ensemble et détails, donnent en cela parfaitement vie à cet univers. Du beau travail visuel en somme. On aimerait juste que cette série parallèle revienne un peu à ses moutons, c'est-à-dire ses héros…