L'histoire :
Loyeen, un Thankar argenté, se retrouve sur Terradoes, micro-univers à la croisée des autres, là où ses ancêtres ont bâti temples et sanctuaires en l’honneur de Thankorat et Thanikara. Les autochtones de la planète attendaient le retour des Thankars et cherchent par tous les moyens à détruire Loyeen. C’est alors que Brian, « esprit » emprisonné dans le corps de Loyeen, lui vient en secours en animant les statues de ses dieux. Lyl’l, l’autre « esprit » de Loyeen, lui explique alors que c’était inévitable et qu’il en va de sa survie et de celle de Brian. Parallèlement, Dragan explique à Toboloi qui il est réellement : le seul et unique survivant de l’anéantissement de son univers, suite à l’affrontement mortel entre Gwana et le Kookaburra. Le rôle des cinq enfants-dieux est enfin dévoilé, instruments du Kookaburra. Dragan pense avoir échappé à chaque fois à l’anéantissement de plusieurs univers, grâce à la perle d’or dissimulée au fond de son œil, mais également aux portes-sphères menant toutes à Terradoes. Immortel, son expérience de plus de 10 000 ans doit lui permettre de vaincre le Kookaburra. Mais de son passé comme de la perle, ses souvenirs enfouis au plus profond de lui-même ne veulent encore se révéler. Jusqu’à ce qu’un évènement imprévisible se produise…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’antépénultième chapitre de Kookaburra est riche en révélations. Pour son quatrième opus sur la série mère, le troisième en tant que scénariste et dessinateur, Nicolas Mitric annonce d’entrée la couleur : il s’agira de l’avant-dernier épisode de la saga. Et pour cela, il n’hésite pas à nous offrir un album détonnant, acidulé et explosif. Sentant l’épilogue de la série arriver, il n’hésite pas à faire plonger Dragan Preko dans les méandres de son passé et les inextricables énigmes nées au fil des millénaires. Le guerrier-roi est loin d’être mort, il vient juste de ressusciter et retrouve son armée fidèle et loyale de toujours. On découvre des pans de l’histoire de Preko au travers des millénaires, le rôle de certains peuples et sectes, la véritable identité de bien des protagonistes. Graphiquement, Mitric se révèle comme toujours à la hauteur de son défi, aidé en cela par son ami coloriste Sébastien Lamirand. Un album frais et dense qui nous fait avancer sur la voie du Gwana et du Kookaburra.
