L'histoire :
Deux histoires au programme de cet album : Jours de tonnerre et Diviser pour régner !
Dans le restaurant de Mr Ping, tout le monde s’affaire. Et pour cause, un dignitaire vient en visite officielle : le président Qing. Po met les bouchées doubles pour que les lieux soient nickel-chrome. Il faut réparer la plomberie, remettre en état la toiture... Le problème, c’est que Po et le bricolage, ça fait deux. Le risque, c’est que Po aggrave les problèmes. Po est bien plus à l’aise dans ses baskets quand il s’agit de s’entraîner dans le Palais de Jade. Il est expert pour faire tourner les assiettes. Il n’a pas son pareil pour esquiver les attaques de Tigresse et d’Hyper-vipère, sous les yeux de Maître Shifu qui exécute un « Hum » en guise de satisfaction. Pendant la réflexion silencieuse, Po demande conseil à Maître Shifu. Il souhaite savoir s’il doit faire les choses à sa façon ou s’il doit au contraire écouter la voix de la sagesse et de la raison… Maître Shifu s'empresse de lui prodiguer sa façon de voir les choses. Dans l'existence, il faut savoir refuser d'obéir aveuglément aux ordres des autres, aussi âgés et sages soient-ils, et prendre le risque d'échouer ou de réussir à cause de ses propres décisions...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le merchandising Kung Fu Panda marche à fond les ballons ! Il faut dire que l’animal noir et blanc truste les suffrages auprès du jeune public. Par conséquent, une adaptation en BD tombait sous le sens. À l’image du premier tome, ce deuxième tome applique les mêmes recettes. Immuablement, Maître Shifu évoque un précepte digne de la série oldschool Kung Fu avec David Carradine : « Il arrive un moment dans l’existence où il faut refuser d’obéir aveuglément aux ordres des autres », « J’encourage le travail en équipe et la cohésion parce que la plus petite fêlure peut devenir un abîme ». Po et les cinq cyclones se retrouvent alors face à la réalité et doivent appliquer les paroles de Shifu. Le tout se terminant par une morale de l’histoire assez bien tournée. L’humour est bien entendu présent du début à la fin, avec des dialogues de Simon Furman relativement drôles et des dessins plutôt bien exécutés. Cela dit, l’ensemble n’échappe pas au formatage marketing. Tant par le scénario que par le dessin de Zak Simmonds-Hurn et de Lucas Ferreyra. Nul doute que les enfants se jetteront quand même comme des morts de faim sur cet album.