L'histoire :
Gaïus rend visite à Sénèque, un ami de son père. Il lui demande de s’occuper du bébé chrétien qu’il vient de sauver. Il lui demande aussi des informations sur l’anneau à la salamandre. Il lui confirme qu’il s’agit d’un des anneaux qui se trouve aux doigts des familiers de l’empereur. Sénèque a quitté la cour depuis longtemps, mais il recommande à Gaïus de ne plus s’approcher des chrétiens, car ils vont lui attirer des ennuis. Les chrétiens veulent l’égalité pour tout le monde et menacent le système romain fondé sur l’esclavagisme. Le but de Gaïus est de sortir son ami et esclave Afer de prison, mais pour cela, il doit se sortir des griffes de Tigellin. C’est un homme dangereux, féroce et sadique, qui est un des chiens de l’empereur. Gaïus, pourtant, doit continuer sa quête et comprendre vraiment qui était son père vis à vis de l’empereur. Sénèque connait un homme qui va pouvoir l’aider. Il s’agit d’un ancien prétorien nommé Curio. C’est un homme droit, qui n’a peur de personne et qui va pouvoir lui assurer ses arrières…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’enquête se poursuit au sein de la ville de Rome. Le scénariste Stéphane Piatzsek et le dessinateur Giuseppe Quattrocchi terminent leur diptyque et lèvent le voile sur le mystérieux anneau à la salamandre du père de Gaïus. L'intrigue se construit sur la relation particulière qu'entretient ce père, défunt lors de l'incendie de Rome, avec l’empereur. Tout reste à découvrir à Gaïus sur sa fonction exacte. Et qui est le véritable commanditaire de l'incendie ? GaÏus doit prendre tous les risques pour trouver ce coupable, mais aussi sauver son ami Afer, chrétien esclave. Hélas, le dessin de Quattrocchi reste au même médiocre niveau que sur le tome un : le trait réaliste manque de dynamisme, les expressions sont figées, les proportions fluctuantes... Les personnages très rigide, tout comme les mises en scènes, n'aident pas à l'immersion. Seuls les décors plutôt réussis relèvent un poil l’ensemble, visuellement très moyen. La fin clôt le chapitre de cette aventure mais laisse aux auteurs la possibilités d’une suite aux aventures de GaÏus au sein de la Rome antique.
