L'histoire :
Un soir, un vieillard arrive aux portes du château de Castelcerf et explique qu'il amène le fils du Roi Servant, le fils du Prince Chevalerie, dont il s'occupe maintenant depuis 6 ans. N'ayant plus de nouvelle du Prince Chevalerie, le vieillard rapporte cet enfant au château pour que son géniteur s'en occupe. Le frère de Chevalerie, le Prince Vérité, reconnaît tout de suite qu'il est bien le fils de son frère, mais il ignore qui en est la mère. Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas l'épouse du Roi Servant. L'enfant n'a même pas de prénom ; il est dès lors très vite surnommé le Bâtard par les chevaliers. Vérité décide de donner la responsabilité d'éduquer et de surveiller l'enfant à Burrich, le maître d'écurie. Ce dernier décide de donner le nom de Fitz à l'enfant. Après que Fitz ait pu se restaurer, Burrich l'emmène à l'étable. C'est là qu'il passera la nuit pour le moment, en compagnie d'une chienne, Renarde et son petit, Fouinot. Quatre ans plus tard, Le Roi Subtil décide de donner une éducation princière à Fitz afin que celui-ci devienne un homme de confiance de la famille Royal et non un ennemi. Il demande à Umbre, un homme très mystérieux, de lui dispenser secrètement et nuitamment des cours, durant lesquels l’enfant apprend l'art de tuer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'assassin Royal est la toute première BD de la nouvelle collection Cherche futurs des éditions Soleil, qui a pour particularité d'adapter des romans d'heroic-fantasy et de science-fiction en bande dessinée. Ici, il s'agit de l'adaptation de la série éponyme créée en 1995 par Robin Hobb. Déjà traduit en plus de 22 langues, les trois premiers tomes de ce blockbuster de l’édition sont sortis chez nous aux éditions Baam ; les trois suivants sortiront quant à eux durant l'année 2009. Le récit adapté par Gaudin (Kookabura Universe, Marlysa) nous conte l'histoire d'un jeune enfant de lignée impure, qui possède le vif d'autrefois, un don issu de la lignée des Rois qui permet de comprendre le langage des bêtes. Souvent délaissé, il passe son temps sur les quais et les tavernes à jouer avec les pauvres, jusqu'au jour où il est choisi par le Roi pour devenir un assassin à sa solde et à celle des ses fils. L'histoire est plaisante à lire et l'on découvre avec plaisir ce qui arrive à Fitz. Toutefois, l'aventure manque d'action et de péripéties pour qu'on puisse rentrer pleinement dans l'histoire. En dépit d’une lecture agréable, on espère que l'action sera plus présente dans les tomes suivants pour que le récit décolle véritablement et prenne son envol. Quant aux dessins de Sieurac, ils sont fort corrects, et font par moment échos à la série La geste des chevaliers dragons dont le tome 6 fut justement réalisé par le dessinateur…
