L'histoire :
Démasqué et dénoncé par Nik et les membres de la caravane qu’il accompagnait dans le but de rejoindre Vérité au Royaume des montagnes, Fitz est désormais retenu prisonnier par les soldats du Roi Royal. Avant de partir en direction du Roi, Ronce, le chef des soldats, ordonne à Fitz de rester tranquille durant le trajet, sous peine de s’en prendre à ceux qui l’ont dénoncé ou encore à sa nouvelle amie, la ménestrel Astérie Chant-d’Oiseau. Et pour être sûr que le jeune assassin a bien compris la consigne, il donne l’ordre à ses hommes de casser trois doigts à la musicienne. Puis, après avoir pris la route toute une journée et s’être installé pour la nuit, les soldats de Royal subissent une attaque de flèches enflammées fomentée par le cousin de Nik. Ce dernier arrive à délivrer tout le monde à l’exception de Fitz, trop bien gardé. Le lendemain, arrivé à la ville d’Œil-de-Lune, Fitz réfléchit à un moyen de s’évader lorsque son loup prend contact avec lui via le vif. Il lui apprend que plusieurs incendies sont déclenchés un peu partout dans la ville. Voyant le feu s’étendre, les gardes de Fitz s’enfuient en le laissant enfermé dans sa geôle, alors qu’Oeil-de-Nuit, son loup, part à leur poursuite afin de récupérer la clé qui pourra le délivrer. Lorsque ce dernier revient avec le trousseau, il n’est pas seul. Astérie est également là pour lui porter secours…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un huitième tome passionnant, cette suite reprend avec les mêmes qualités. On suit Fitz en tant que captif aux gré de nombreux événements qui l’amèneront finalement à être libéré, avant d’assister au grand moment des retrouvailles. En effet, l’heure est venue pour Fitz de retrouver certains de ses alliés : le Fou, son professeur en assassinat Umbre et Kettricken l’épouse du Prince Vérité. Puis après ces événements, Fitz reprend sa quête visant à rejoindre Vérité au Royaume des montagnes en compagnie de ses anciens et nouveaux alliés. Pour cette seconde partie du récit, toujours scénarisée par Jean-Luc Clerjeaud, l’histoire devient un peu moins intéressante car elle donne un sentiment d’étirement et de longueur. Cette seconde partie souffre aussi d’un petit côté nébuleux voulu, mais cassant le rythme à plusieurs moments. Aux dessins, Christophe Picaud réitère la même performance que précédemment, avec des graphismes classiques mais toujours efficaces, bénéficiant d’une belle variété de décors. Alors qu’on se rapproche tout doucement de la fin (du premier cycle), le récit de ce neuvième album est à la fois prenant et frustrant, tant on aimerait que les choses s’activent…
