L'histoire :
Dans ce monde barbare, le soldat Benlor préfère jouer aux cartes avec ses compagnons que de s’entraîner et d’obéir à sa hiérarchie. Ami intime de Djed, un jeune prince elfe de troisième rang, il se sait protégé par ses accointances avec la noblesse. Un jour, Djed effectue une mission diplomatique pour le compte de son père et se trouve attaqué par Skelm. Ce barbare et sa bande d’affreux chassent les adéides, des petites bestioles futées et bricoleuses, pour leur laver le cerveau. Or, Djed en possède justement un, prénommé Cyrl. Skelm abandonne Djed endormi au bord du chemin et enferme Cyrl dans une cage, tandis que la monture du jeune elfe rentre seule au fort de Benlor. Aussitôt, ce dernier part à sa recherche et le retrouve en même temps qu’un groupe de chasseurs de primes commandés par la belle Keerzah. Après quelques tensions, tout ce petit monde sympathise et part à la recherche de Cyrl…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce premier album est à l’image de la couverture : graphiquement très confus et narrativement ultra basique. Menacé par le réveil de forces obscures, un royaume doit être sauvé par une association hétéroclite de héros. Il n’y a en effet strictement rien d’original dans le scénario de Dominique Latil (Les guerriers, Mycroft inquisitor), qui enfile les poncifs comme des perles. La psychologie des personnages est inexistante, leur présentation est sommaire, leur quête est creuse, les dialogues sont médiocres voire souvent inutilement grossiers… Mais le pire vient du dessin de Dany Orizio (la « star italienne des magazines de jeu vidéo »). Se réclamant de la culture console et joypad, ce dernier est flou, négligent, confus et bien multicolore… En dépit d’un certain talent pour dessiner les sales bobines de monstres haineux et de dragons fétides, il n’y a vraiment pas de quoi s’y retrouver non plus. Créateur de jeu vidéo et auteur de BD ne sont décidément pas les même métiers. Une première production à oublier.