L'histoire :
En Bretagne, les fées du royaume d’Avalon révélèrent à Merlin l’enchanteur le sombre avenir de son peuple. Les hommes s’entretueront, détruiront les forêts et surtout renieront leurs dieux et leurs anciennes croyances. Une seule chose peut empêcher cela : le Graal. Mais il est perdu depuis 500 ans. A l’aide de la célèbre épée Excalibur qui n’obéit qu’à un être au cœur pur, il partit à la recherche de l’être qui saura manier l’arme et retrouver le Graal dans la plus grande quête jamais connue. Le chevalier Uther Pendragon semblait être l’homme parfait pour la situation. Unifiant les clans, il devint roi de Bretagne mais tomba amoureux d’Ygraine, la femme de Gorlais, un des seigneurs de la région. Apprenant la relation, ce dernier les surprit et tenta de les assassiner tous deux. Uther se servit alors d’Excalibur et le tua, sachant qu’il commettait un acte impardonnable. Uther et Ygraine se marièrent, malgré la mort suspecte de Gorlais, aux yeux du peuple. Ils eurent un fils qu’ils cachèrent afin d’éviter de raviver de nouvelles ferveurs. C’est alors que le spectre de Gorlais apparut auprès d’Uther pour se venger ; or cette fois, Excalibur n’obéit plus. Uther fut vaincu et l’épée se retrouva prise au piège, solidement ancrée dans le sol. L’histoire commence alors : Merlin, précepteur de Keu et de son jeune frère Arthur, emmène ses protégés à la montagne où est attachée l’épée magique…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un enchanteur nommé Merlin, un jeune garçon à l’avenir prometteur nommé Arthur, et une épée magique appelée Excalibur… Tout cela ne sentirait pas trop l’originalité dans cette histoire celtique s’il n’y avait cette quête du graal finalement rarement relatée dans l’histoire de la BD. En tous cas, ce premier opus ne lambine pas. Le scénario, particulièrement riche en informations, nous invite à plonger le plus rapidement possible dans cette atmosphère de nature et de magie. L’histoire est ponctuée par de nombreux flashbacks qui font comprendre au lecteur le pourquoi de la quête. Bien que la quantité de noms et de lieux nous fasse perdre de temps à autre le fil de l’histoire, le scénario donc est assez bien bâti. Le dessin est quant à lui assez inégal ; s’il excelle sur certaines scènes, telles que l’apparition magique du dragon par Uther grâce à Excalibur, il est de moins bonne qualité sur certaines vignettes où les personnages sont grossièrement dessinés et les décors d’arrière plan parfois trop flous. Félicitons néanmoins le travail de Bruno Stambecco pour la richesse de ses couleurs qui subliment l’ensemble. Il montrait déjà avec la série Merlin, qu’il maîtrise parfaitement ce processus de la réalisation d’une BD…