L'histoire :
Après qu’Arthur a combattu l’ogre géant au prix de sa vie, ses amis s’apprêtent à enflammer son bucher mortuaire. Viviane intervient alors pour ressusciter Arthur à l’aide de ses compagnons. Merlin profite de l’occasion pour faire découvrir à Viviane une prison secrète capable d’enfermer l’enchanteur, au cas où la folie le reprendrait à nouveau. Alors qu’Arthur dévoile à son frère son aventure avec la femme de Lot, Guenièvre emmène Ban près des menhirs magiques pour lui faire part de ses visions du futur. Sur le chemin, Merlin et Viviane tombent sur un esprit de la forêt leu expliquant que le graal est le fruit de l’union entre une pointe de lance et les sept morceaux du chaudron des Tuatha de Danna. Cependant, un seul morceau de la pointe a servi à faire le graal ; l’autre resta plantée sur le bouclier d’un ancien géant du nom de Balor, lors d’une très ancienne bataille. Pendant ce temps, Gauvain fils de Lot apprend à Ban que son royaume de petite Bretagne est assiégé par Claudas. La communauté se sépare alors en deux groupes. Keu et Ban vont en direction de la petite Bretagne et le reste du groupe s’enfonce dans la forêt du Landwick pour trouver le bouclier de Balor…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deux ans après la parution du tome 1, la saga du graal se poursuit, toujours dans un registre purement celtique. Tous les personnages et artefacts sont présents : Merlin, Arthur, Pendragon, Excalibur, le Graal, Balor… Ce second opus commence par la résurrection d’Arthur, une routine dans le monde celtique (voir la saga Merlin avec sa résurrection). Cependant, ce second tome n’hérite pas de la limpidité du premier. Des épisodes comme le miroir aux fées, les menhirs avec Guenièvre et Ban, Viviane accueillie par les dames d’Avalon… sont certes distrayants, mais semblent peu utiles. Ces passages embrouillent l’esprit et l’on en oublie presque qu’il s’agit d’une quête du graal… une quête qui ne redémarre pas avant la seconde moitié du tome. Le scénariste breton cherche visiblement à inclure un maximum de faits celtiques, mais le lecteur novice se sent dépassé. Malgré cela, l’ensemble reste agréable à lire. Le dessin est d’ailleurs très réussi : les personnages sont bien décrits, les batailles dotées d’un fort dynamisme et les couleurs sont elles aussi à la hauteur. Bruno Stambecco, coutumier à l’ambiance celtique, démontre une fois de plus son savoir-faire à l’aide de tons ocre et d’effets de lumière…