L'histoire :
Des milliers de Lylth-banshees envahissent le monde de Troy, la situation semble désespérée. Subissant les attaques de ces horribles créatures, l’anéantissement de toute vie semble inéluctable. Nos héros sont désespérés. C’est sans compter sur l’aide des dieux, qui vont permettre à la victoire de changer de camp. Lanfeust et ses amis sont dorénavant à la recherche du centre du monde, celui qui va donner à notre héros le pouvoir de tout faire basculer. Une situation tendue, mais ont-ils vraiment le choix ? Une tentative coûte que coûte, pour l’avenir du monde…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite de la troisième série de notre cher Lanfeust… Cette fois, Arleston mêle la fantasy de la première série à la SF de la seconde. L’ensemble est assez irrégulier et même le fan inconditionnel risque d’y trouver un peu de lassitude. En effet les deux premières séries se terminent en 8 tomes, assez concentrés et fun, tandis que cette dernière en… 10 tomes, aurait pu être abrégée. Les personnages ont clairement perdu de leur splendeur, à commencer par la très sexy et sulfureuse Cixi, qui n’est plus aussi sulfureuse et sexy (et coquine) qu’avant et qui avait pourtant ainsi contribué grandement au succès de Lanfeust. En témoigne sa propre mini-série Cixi de Troy et les formidables sculptures Attakus a son effigie. Hébus le troll (bien que troll toujours) est bien moins drôle et les gags le concernant sont réchauffés. Les épouses de Lanfeust ne servent pas à grand-chose, si ce n’est rajouter de la confusion. Et les charismatiques dieux de Troy ne le sont plus. Pas de vrais vilains comme Thanos à la hauteur de leur vilaine… (même le propre fils de Lanfeust passe inaperçu !) Bref, malgré une rallonge de deux tomes, la fin se boucle rapidement… sans mystère, sans questionnement. On ne sait même pas s’il y a lieu de faire une suite. Défaut des productions industrielles de Soleil Prod. Arleston semble oublier ce qui a fait son succès et s’attarde sur d’autres productions. Allons donc faire un tour du côté d’Ekho Monde Miroir, histoire de constater que l’herbe est plus verte. Accordons tout de même une mention spéciale au travail régulier, fidèle et efficace de Didier Tarquin, toujours très adapté à ce genre d’œuvre.