L'histoire :
Alors que la tant attendue rencontre entre Struder d’Eyrio et Lans d’Arakia approche, l’entraîneur du Nolyak le met en garde, car des personnes hautement placées tentent de soudoyer sa confiance. Mais Lans ne voit pas cette prudence très nécessaire et il devient sceptique sur les réels desseins de son loyal ami. Il est un peu perdu dans ses convictions… La visite d’une femme va lui faire oublier ses soucis. Pendant ce temps, Struder continue d’enchainer les victoires. Le chancelier, ravi de sa renommée grandissante, souhaite même l’inviter à sa table. Struder, qui désapprouve son gouvernement, accepte néanmoins l’invitation. Il se dispute alors avec son père, un membre du parti. Il lui reproche la mort de son frère, assassiné par une peuplade appelée les Kilks. Cependant, Struder respecte ce peuple soumis au massacre des Altyans d’Eyrio. Le lendemain, Lans est bouleversé de voir des graffitis insultants sur la porte d’entrée de son aire d’entrainement ; cet incident lui rappelle une fois de plus que son peuple est méprisé. Se promenant avec sa compagne, il aperçoit des Kilks chassés de la ville. Hors de lui, Truder intervient et frappe des gardes. Il est alors maîtrisé et jeté en prison…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jean-Charles Gaudin et Christophe Picaud avaient réussi une excellente mise en bouche avec le tome 1. Evidemment, le tome 2 était attendu au tournant… Pourtant, cette histoire de boxe à l’ancienne (le Traks) aurait pu rebuter bien des lecteurs. Et pourtant, une pointe de fantastique, des tensions intertribales et la trame de nombreux complots, font jaillir l’intérêt de la série. Rapidement, on se lie d’amitié avec les deux personnages principaux, sans en préférer un particulièrement. Lans et Struder deviennent des légendes dans leurs contrées et leurs gouvernements essaient d’utiliser leurs images à leurs fins. Le piège géant est tissé, même si on n’en connaît pas encore tous les détails. De par sa richesse, cette histoire évolue donc sur plusieurs fronts et nous mène bien au-delà de simples matches de Traks. Agrémenté d’une colorisation contrastée qui fournit une touche rétro idoine, le dessin réaliste reste quant à lui de bonne qualité. Il s’attarde sur l’expression des personnages mais aussi sur la dynamique des combats, limpides et prenants. Que de bons ingrédients pour nous faire saliver d’impatience jusqu’au prochain tome…